L’Observatoire National de la Jeunesse(ONJ) est sur le terrain. Ses activités dans les centres multifonctionnels de promotion des jeunes viennent d’être au cœur de la toute première session ordinaire du comité de pilotage. Le ton des travaux a été donné le 24 août dernier à Yaoundé par le ministre en charge de la jeunesse et de l'éducation civique, Mounouna Foutsou. A ses côtés, Armand Pierre Mveme Atangana, coordonnateur national du projet de mise en œuvre de l'ONJ. Quelques représentants administratifs y ont pris part. Il était question de mener à bien les travaux de l'Observatoire National de la Jeunesse sous le contrôle du patron de la jeunesse. Ce projet à l’ordre du jour rentre dans le plan triennal '' Spécial-Jeunes '' instruit par le Chef de l'Etat, Paul Biya. Il est doté d'un budget de 120 milliards. Ce projet vise 1.500.000 jeunes âgés de 15 à 35 ans, soit 500.000 jeunes inscrits par an dans les divers domaines tels que l'agriculture et le secteur numérique selon le ministre en charge de la jeunesse.
L’Observatoire National de la Jeunesse vient numériser l'information. L'institution est une cartographie nominale de mobilisation et d'intermédiation en faveur des jeunes. Sa mission est de mobiliser les jeunes et de mettre à leur disposition, l'ensemble des informations nécessaires à leur insertion socio-économique d’après les responsables de l'ONJ.
Le niveau des travaux
L'outil mis en place par le Ministre en charge de la jeunesse vise à faciliter la gestion des questions relatives à la jeunesse. D'après le coordonnateur du projet, la feuille de route prévue par l'autorité hiérarchique stipule l'appropriation de la mission, la production des résultats attendus et l'intermédiation. C'est ainsi que '' le niveau de mise en œuvre est très satisfaisant... » a affirmé, Armand Pierre D. Mveme Atangana. Ils sont d’ailleurs « à plus de 225.000 jeunes inscrits à la plate-forme de l'ONJ en ligne et sur fiches auprès des centres multifonctionnels professionnels de jeune '' a-t-il rassuré. L'ONJ en tant qu'intermédiaire entre les jeunes et les administrations publiques compte plus de '' 450.000 jeunes qui sont référencés, orientés à travers divers programmes '' a-t-il ajouté.
Le numérique proprement dit
La plate-forme est réunie autour du site www.onjcameroun.cm. Il s’agit d’une cartographie nominale de tous les jeunes. '' Partout où le jeune se trouve, il peut s'enregistrer à partir d'un téléphone portable. Il suffit de remplir quelques données par exemple : je suis jeune, qu'est-ce que je fais, je vis où et qu'est-ce je veux, automatiquement la plate-forme le réfère à un conseiller d'insertion et il le met en contact avec un partenaire '' a expliqué Vaho Thierry, chef de projet de mise en place de la plate-forme numérique à l'ONJ. S'agissant pour les partenaires en quête de l'offre, ils sont aussi soumis à un certain nombre de questions selon le Chef du projet. De façon succincte, l'institution se veut être le raccourci en matière de l'emploi et de l'auto-emploi des jeunes camerounais. Elle prétend mettre un terme aux différends lors de financement des projets. '' Le jeune ne peut plus bénéficier de trois à quatre financements comme ce fut le cas, dès qu'il est référencé à un programme, il est immédiatement enregistré et les requêtes déposées par lui, ne seront plus valables '' a réitéré Vaho Thierry.
A.N.