Economie/ Business

Le palais des congrès de Yaoundé a réuni les opérateurs économiques de l'OCI du 24 au 25 septembre dernier. Une initiative visant à encourager la conclusion d'intentions d'investissement sur des projets structurants et la promotion des investissements dans les chaînes de valeur OCI. C'est un événement de grande importance que vient d'organiser au Cameroun, l'Agence de Promotion des Investissements (API), en partenariat avec le centre islamique pour le développement du commerce (CIDC), un organe subsidiaire de l'OCI.

La rencontre a connu la présence de hautes personnalités parmi lesquelles Mme Latifa Elbouabdellaoui, directrice générale du (CIDC) , Diana Acha Morfaw PCA de l'API Donatus Shinwin Soh Boma DG de l'API, ainsi que plusieurs délégations des pays membres de l'OCI qui se sont joints à leurs homologues du Cameroun pour débattre des sujets liés aux partenariats d'affaires. Le Cameroun est présenté comme une terre d'attractivité. Cependant l'économie du Cameroun nécessite de s'exporter d'avantage pour mieux vendre son industrie locale. Une terre d'attractivité qui suscite une grande émulation au sein de la classe politique africaine.

Opérateurs économiques, financiers et divers acteurs du monde des affaires issues des états membres de la coopération de l'organisation islamique (OCI) ont chacun ciblé un ou plusieurs secteurs d'activités. Les industries locales capables de transformer les ressources locales pour satisfaire la demande intérieure, doit également produire en grande quantité pour s'exporter. C'est la version e-commerce impulsé au plus haut sommet de l'état. Elles sont nombreuses les entreprises qui ont déjà bénéficié des facilités financières de l'État à travers l'API, celles-ci sont évalués à plus de 400 entreprises. Ce qui a favorisé la création de 150 mille emplois pour une enveloppe globale de 6000 milliards de FCFA.

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Ahmadou wadiri est l'un des bénéficiaires de cet appui de l'État aux entreprises locales et s'est Installé à son propre compte à Yagoua à l'extrême nord du pays. Biochimiste de formation Ahmadou wadiri, a décidé de produire du riz. Il emploie une centaine d'employés. Cependant ce jeune opérateur a au préalable enjambé un obstacle majeur comme il en témoigne lui même : " c'est un peu compliqué pour les zones périphériques comme celle de l'extrême nord". Il a néanmoins bénéficié du parrainage financier de l'API à hauteur de 100 millions de FCFA, d'autres entrepreneurs ont bénéficié des mêmes facilités ce qui a impacté directement l'activité et tous les partenaires qui sont dans la chaîne des valeurs au niveau de l'amélioration. Le filtre d'éligibilité est bien sélectif l'argent public ne peu atterrir dans les poches des opportunistes.

En communiquant sur les contours de ces ICDT INVEST DAYS, Latifa Elbouabdellaoui, directrice générale du (CIDC) lors des ICDT INVEST DAYS s'est voulu pragmatique : "Nous sommes venus avec plus de cinquante entreprises, avec une intention ferme d’investir au Cameroun, de développer des partenariats avec leurs homologues camerounais. Les secteurs qui ont été couverts sont : le textile, le cacao, le café, les services, la santé et bien d’autres." Elle a également souligné que le CIDC est venu promouvoir les échanges commerciaux entre les États membres de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI) et le Cameroun, qui en est membre depuis 1974.

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Signalons que les ICDT INVEST DAYS visent à mettre en lumière les nouvelles opportunités d'investissement au Cameroun et à renforcer les relations économiques entre le pays et les 56 autres États membres de l'OCI. l'API sous le doigté de son directeur Shinwin Soh Boma, s'engage dores et déjà à la suite de cette rencontre à accompagner les investisseurs à chaque étape de leur parcours en leur offrant une expérience d'investissement fluide et enrichissante.

François ESSOMBA

 

RÉACTION

Ahmadou Wadiri Co-fondateur et CEO de Fera Industries Company

"Fera Industries Company, est une entreprise qui porte le côté industriel de la filière riz, parce que nous sommes entrain de mettre une extension pour augmenter nos capacités. J'encadre les petits riziculteurs en amont en leur inculquant des techniques pour améliorer leurs rendements. À cela, il faut donc donner une valeur ajoutée à ce riz que nous produisons localement, à savoir le riz de Yagoua. C'est pour cette raison que nous mettons en place une technologie performante pour augmenter le rendement, augmenter le volume et la qualité du riz sur le marché. Nous avons fait un test de ce riz de Yagoua depuis plus de 10 ans. Donc l'idée n'est pas seulement de se limiter au niveau du Cameroun, mais nous pouvons internationaliser notre riz en exportant dans d'autres pays africains, comme vous le savez beaucoup de pays de l'Afrique importent les céréales et du riz. Nous sommes aujourd'hui ici dans le cadre de développement de partenariats, identifier les investisseurs avec lesquels nous allons travailler dans le cadre d'un business gagnant-gagnant. Ce que nous attendons de cette organisation des pays islamiques c'est de voir dans quelle mesure nous pouvons Développer des partenariats synergiques dans le sens où vous avez vu par exemple lors de la présentation de l'API que le Cameroun dispose d'un potentiel énorme. Et à cet effet, l'API a mis en place les entreprises performantes. Donc du coup avec les délégations qui sont l'a nous allons identifier ceux qui sont intéressés dans le domaine agroindustriel pour travailler ensemble. Nous faisons également des aménagements hydro-agricoles, et lorsqu'il y a ces aménagements , il faudrait que les producteurs en amont se mettent ensemble afin que nous produisons la matière première qui est destiné aux Industries, et il faut donc la transformer cette matière première en valeur ajoutée, et avec cela nous allons créer de l'emploi pour les jeunes. À travers Fera Industries Company avec l'usine que nous sommes entrain de mettre en place, nous avons envisagé créé 200 emplois directs. Nous aurons globalement 4500 personnes qui travaillent sur 4500 hectares."

RÉACTION

HAMADOU MOUSSA Directeur général, de la Société GONGA Wall socialisée dans les BTP et Génie Civil.

"J'exprime d'abord mes remerciements aux organisateurs de ce forum. Vous avez vu les investisseurs internationaux à travers l'API. Ainsi nous sommes un groupe qui intervient dans plusieurs domaines d'activités, notamment dans la construction des routes et des bâtiments. Nous sommes dans les BTP comme spécialiste. Nous nous sentons bien dans cette activité, étant donné que nous sommes leader dans le grand nord et par ricochet en Afrique centrale, nous sommes les premiers dans les développements ainsi que les aménagements hydro-agricoles, les périmètres irrigués pour permettre aux agriculteurs de travailler. Donc c'est c'est ce que nous faisons, et derrière, nous avons les partenaires qui veulent venir à travers nous travailler au Cameroun. Nous avons donc saisi cette occasion de présenter notre marque. C'est pour cela que je souhaite que l'API travaille avec moi en partenariat direct pour pouvoir donner satisfaction aux partenaires qui nous font confiance et veulent venir investir au Cameroun, parceque les atouts et potentiels du Cameroun ne sont plus à démontrer. Le Cameroun, c'est l'Afrique en miniature. Nous saisissons cette occasion pour remercier le président de la République Paul Biya, pour avoir permis à ce que la quatrième édition de investment day puisse se tenir ici au Cameroun. À la lumière de ce que l'API a eu à inviter du point de vue national et international c' est quelque chose à saluer. Donc à la sortie de ces deux journées, j'aurai souhaité le partage entre ceux qui sont venus et les locaux. Nous n' oublions pas que c'est un lieu du donner et du recevoir. C'est la raison pour laquelle j'invite toutes les parties prenantes à être prêt dans sa participation d'accepter et voir ce dont nous disposons pour les investissements et comment l'API peut nous aider d'avoir les meilleurs investissements. Parceque c'est l'Afrique qui construit l'Afrique."

RÉACTION

Mohamed Ameza, Gérant de la société OMEZA (Organisation Marocaine des exportateurs)

"Nous sommes dans le secteur du café. Nous sommes à la torréfaction du café transformation du café. Le Cameroun c'est le sixième producteur de café en Afrique. Donc nous comptons valoriser le café sur place au Cameroun, pour créer de l'emploi, et pourquoi pas s'il y a un excédent de café pourquoi pas l'exporter au Maroc. Il faut signaler que le café du Cameroun est un café de grande renommée et haute qualité. En plus le Cameroun c'est un des rares pays africains qui produisent des deux types de café Robusta et arabica, donc pour nous c'est une grande opportunité. Donc pourrons apporter notre savoir faire, puisque nous avons déjà au Maroc une unité de transformation nous pouvons apporter la formation et crée la valeur ajoutée sur place avec les partenaires Camerounais et aussi d'essayer d'exporter le café au Maroc pour donner l'opportunité aux gens de déguster du Bon café et Camerounais. Nous avons eu l'honneur de rencontrer des producteurs Camerounais qui sont dans la transformation du café ici au Cameroun, nous avons fixés des rendez vous dans des jours à venir, afin qu'on puisse ensemble échanger sur le savoir-faire avec eux pour mieux valoriser le café et le vendre comme premièr à l'export"