Le visage presqu’apocalyptique présenté, il y’a quelques semaines plutôt, du mythique collègue Sacré-Cœur de Makak(Cosaco), lors de la signature à Makak de la concession de gestion de cet établissement ne sera qu’un lointain souvenir dans un proche avenir. Confié désormais pour une gestion administrative, financière, pédagogique et patrimoniale à ses anciens produits, qui ont d’ailleurs fait sa fierté et qui se retrouvent aujourd’hui dans les différentes sphères de la vie active, ces derniers ont la pris la mesure des défis pour donner au collège ses lettres de noblesse. Ils ont monté tout un vaste projet très ambitieux de réhabilitation et de modernisation. Tout est presque calé au millimètre près, disent-ils. Un seul acteur manque dans cette symphonie : les fonds. D’où la grande campagne de mobilisation lancée samedi, 22 juillet 2017 dans la capitale économique, Douala par ces anciens réunis au sein de l’Amicale des anciens élèves du Collège Sacré-Cœur de Makak en abrégé en Amicosaco.
C’est à travers un point de presse que les membres de l’amicale des anciens élèves du collège Sacré-Cœur de Makak ont déroulé au grand public, ce qu’ils ont comme nouveaux projets pour le collège, comment ils entendent conduire les différentes opérations de réalisation de leur chantier de transformation du visage du collège Sacré-Cœur de Makak et de restauration de cet établissement parmi et toujours les meilleurs au Cameroun. Les journalistes qui ont fait le déplacement, ont découvert une fois de plus, derrière l’amicale, des grandes volontés, des grands noms et des visages bien connus dans le pays pour la qualité du service rendu et même que certains continuent à rendre, preuve de la qualité et du sérieux du projet présenté et de ce que sera certainement le Collège Sacré-Cœur de Makak sous leur gestion.
Récupérer une école menacée de disparition
La modernisation de cette infrastructure sur laquelle de nombreux jeunes camerounais fondent leur espoir, créé en 1946et situé à environ 80 km de Yaoundé, en plein cœur du département du Nyong et Kelle passe bien sûr par un financement, étant donné que les frais de scolarité sont en marge de la vision managériale ont expliqué, les panélistes du jour aux journalistes. Le calendrier de mobilisation de fonds selon le responsable de la campagne de la communication exige une période de six mois. Un moment au cours duquel, mécénat, sponsoring et le crowdfunding seront saisis par voie de dossier marketing. Une autre issue de collecte des fonds est celle de la recherche des bailleurs nationaux et internationaux et enfin, une soirée de gala. Les invitations seront mises en vente. Un Cosaco de qualité exige des moyens colossaux peut-on dire.
L'ouverture sur le monde international
Avoir des apprenants compétitifs sur l'échiquier mondial est le rêve de la nouvelle équipe dirigeante de l'école secondaire catholique de Makak. Selon le président du comité de modernisation, Alain Olivier Mekulu, le Cosaco sera un pôle d'excellence scientifique, d'une formation aux exigences actuelles de développement et du marché de l'emploi. En dehors du dessein axé sur un critère sélectif des futurs élèves, l'équipe en vigueur prône l'humanisme qui se traduira par l'octroi d'une bourse scolaire de 50% aux élèves ayant obtenus une moyenne de 15.
Le collège Sacré-Cœur, sauvé dans sa chute vertigineuse par des hommes et femmes laïcs, a subi des travaux de réhabilitation et la modernisation avance de façon crescendo. La rentrée scolaire sera belle et bien effective à Makak pour le compte de l'année académique 2017-2018 a rassuré le président national de l'amicale des anciens élèves du Cosaco, Charles Boromee Etoundi. Il ne reste qu'aux parents de faire un bon choix éducatif à leurs progénitures surtout dans un endroit où les anciens pensionnaires sont aux commandes des plus prestigieuses postes de la république camerounaise comme Marie-claire Nnana directeur de publication du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, Joseph Nouma nouvellement promu au poste de général des forces armées pour ne citer que ceux-ci et sans oublier ceux de la diaspora.
Ayouba Nsangou
Correspondant afriknouvelles.info à Douala
