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En 48 heures seulement, plus de 11.000 personnes par exemple, ont dû fuir leur domicile et village à l'ouest du Niger, rapporte le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). Ces familles, constituées des hommes, vidés complètement de leurs ressources, des femmes et enfants, forcées de partir "sont arrivées par camions ou par charrettes dans la ville de Tillabéry où de nombreux ménages ont été installés à l’Arène de lutte traditionnelle et à la maison des jeunes. D’autres sont visibles aux abords de la route à quelques kilomètres du centre de Tillabéry » d'après une alerte des Nations-Unies à ce sujet.

« Selon les acteurs de la protection, et les acteurs étatiques, 11.000 personnes, soit 1.624 ménages, ont trouvé refuge entre le 14 et le 15 mai dans la capitale régionale de Tillabéry, la localité de Namari Gougou et la commune rurale de Sarkoira », 

a indiqué l'OCHA au Niger dans son dernier rapport le mardi 18 mai 2021 en révélant qu'il n'est pas exclu la capitale Niamey se retrouve sous cette pression des colonnes de déplacés fuyant les horreurs de toute sorte.

C'est donc pratiquement un drame auquel, il faut vite réagir, qui se vit ou se dessine sous les yeux de tout le monde depuis des années déjà dans cette région d'Afrique. Depuis le début de l'année 2021 par exemple, plus de 100.000 déplacés au moins ont été enregistrés dans la région de Tillabéry d'après l'agence onusienne. Cette région et plus particulièrement la zone dite « des trois frontières » entre Niger, Mali et Burkina Faso, est réputée dangereuse. Les déplacements forcés de la population sont devenus récurrents.Le déplacement massif de ces personnes, ces derniers jours, a été déclenché par « les attaques récurrentes » contre les civils » d'après l’OCHA qui évoque des « assassinats, les violences basées sur le genre, les viols, les extorsions de biens et les vols de bétail, perpétrés par les éléments présumés de groupes armés non étatiques (GANE), opérant le long de la frontière avec le Mali ».

Les besoins de ces déplacés sont nombreux et leur situation est préoccupante. Les autorités de la ville de Tillabéry, du village de Namari Goungou et une ONG leur ont apporté une assistance en vivres et des 100 kits de lutte contre la pandémie de Covid-19. D'autres acteurs ne sont pas restés de côté. "Le réseau des femmes de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a distribué 850 sacs de riz (25 kilogrammes), 150 sacs de mil (25 kilogrammes) et 100 bidons d’huile", informe également l'alerte des Nations unies parvenue à notre rédaction.

Malgré cela,

"Ces déplacés internes ont encore besoin de latrines, d’eau, de vivres, d’abris, de couvertures, d’habits et de médicaments. Pour éviter les risques d’inondation, le site qui accueillera les déplacés doit être aménagé"

indique l'OCHA.

Pangrace NGONO

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