Beaucoup de guinéens sont formels. Les troubles et tentatives de manifestations enregistrés ces denieri jours ne sont pas les fruits du hasard, ni une simple expression des humeurs des étudiants, pourtant très à attachés à la stabilité de leur pays, la paix et le calme dans le campus. Ceux qui suivent de près la scène politique du pays, n'hésitent pas à dire que l'échec de l'instrumentalisation des jeunes dans les rues et le chaos projeté en Guinée, a amené sans doute, des personnes qui veulent déstabiliser le pays, à inventer autre chose.
Photo : nimbanews.org
C'est le système éducatif guinéen qui est à présent visé. Les fauteurs de troubles dans le pays, veulent provoquer une violence inouïe dans les écoles, symboles de la survie nationale guinéenne. Après avoir tenter de créer le chaos dans la rue, qui n'a pas marché, le clan de l'opposant guinéen, ironiquement dénommé "patron des sections cailloux", vise à présent le monde scolaire et universitaire. Cette malheureuse crise que ce clan tente désespérément de lancer dans le secteur scolaire et universitaires est une stratégie éhontée qui consiste, devoile-t-on, à infiltrer le dispositif scolaire pour créer un climat de révolte en empêchant ainsi les enfants d’étudier normalement sans danger et dans un climat de paix. Il s'agit là d'une autre atteinte grave aux droits des guinéens, celui à des jeunes et surtout à l'éducation.
L'école et les universités forment l'élite de demain. C'est l'avenir du pays. Chercher à installer le désordre dans ce milieu est un pas que personne ne peut tolérer. L'Etat, garant de l'avenir de tous, de la protection de tous et des infrastructures, est appelé prendre comme toujours, ses responsabilités et ne laisser personne faire un autre pas de plus. Aucun pays africain n'a besoin de la violence.
Marie Rose Soumah