Ex-employée de l’ancienne- BICEC et licenciée depuis 22 ans, elle court toujours derrière la réparation du préjudice. Pour avoir dénoncé auprès du président de la République du Cameroun, les tripatouillages visant à déstabiliser la BICIC et aboutir à la liquidation frauduleuse de celle-ci, Marie claire OKOM GARCIA est licenciée sans ménagement ni droits relatifs.
Voici plus de vingt deux ans que cette dernière tente d’obtenir réparation du préjudice. Pour cette raison, le pasteur vient de saisir la Ligue Nationale de Défense des Droits des Personnes défavorisées (LINAPDEF). C’est au cours d’un point de presse organisé par MBOMBOG MBOG MATIP, président de la Ligue Nationale de Défense des droits des personnes défavorisées (LINAPDEF) que la presse se saisira du dossier.
La requérante à été recrutée en 1987 à la BICIC devenue aujourd’hui BICEC. Pasteur Marie claire OKOM GARCIA y exerçait la fonction de conseiller juridique. Elle a été licenciée dans les années 90 dans des circonstances qu’elle a qualifiées d’incommodes, suite à la divulgation en 1994 d’un mémorandum alertant le président de la République des risques de déstabilisation et de liquidation de la BICIC.
Depuis lors, le quotidien à la BICIC de Marie Claire OKOM GARCIA sera fait des injustices de tout ordre : Menace de mort, entrave de liberté, de travail, calomnies et pour couronner le tout, elle est purement et simplement licenciée. La seule option qui lui était alors réservée était l’exil à Paris en France où elle engage plusieurs démarches visant à réparer le tort qui a été causé à son endroit. Elle a saisi les autorités camerounaises et la justice pour ce problème en rédigeant une série de lettres qui sont restées sans réponse déclare-t-il-elle. Voici 22 ans que le calvaire dure. Son objectif est désormais clair, c’est celui d’adresser au président de la République du Cameroun, une requête visant la réparation de préjudices et de déni de justice et surtout la concrétisation de la procédure de restitution des biens immobiliers.
Raïssa NKEN