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Comment faire pour réduire le nombre des passagers clandestins dans les ports d'Afrique et au besoin stopper le phénomène sur le continent africain. La question est au centre d'un atelier de trois jours qui s’achève le jeudi 22 mars 2018 dans la capitale camerounaise. Les participants viennent de toute l’Afrique et du reste du monde.

Les travaux ont été ouverts par le ministre camerounais des transports qui en a profité pour présenter la situation du Cameroun qui, comme plusieurs autres pays qui ont une façade maritime, fait face au double problème de sécurité et de sureté dans les ports avec point central, le passage assez souvent des clandestins  pour les horizons divers. La rencontre de Yaoundé voudrait, à son terme, trouver une parade pour réduire le nombre de ce passage clandestin dans les ports à défaut de le stopper. Pour y arriver les participants entendent partager leurs différentes de lutte sur le terrain, le diagnostic de la situation dans chaque pays, les mesures au niveau sous régional et internationale qui existent, tout cela, autour des débats en plénière et en atelier.

Les conséquences de ce passage clandestin sont naturellement néfastes et énormes pour les différents pays sur le continent et pour la communauté internationale. Le Ministre Ngalle Bihehe  n'a pas manqué de le souligner.

Ce séminaire intervient dans un conteste justement où l’incidence des passages clandestins à bord des navires entrainent des conséquences graves pour ces mêmes navires et les ports et, par extension, pour l'industrie maritime dans son ensemble. En plus, le navire peut être amener à retarder dans le port, le rapatriement  des passagers clandestins peut  aussi être une procédure très complexe et coûteuse impliquant les commandants des navires, les amateurs, les autorités portuaires et les agents maritimes sans oublier la vie même de ces passagers clandestins très menacée car ils peuvent passer plusieurs jours cachés dans le navire avec le risque d'étouffement et l'absence d'eau et de provisions.

Par le passé, deux autres rencontres de cette envergure  sur la même problématique ont été organisées, l'une pour l'Afrique de l'ouest et du centre à Abidjan en Côte d'ivoire en mars 2014 et l'autre pour l’Afrique de l'Est et du Sud en Afrique  du Sud, la même année au mois d’octobre. Le séminaire de Yaoundé va donc également mesurer l'impact de ceux premières rencontres de 2014 dans les principaux ports d'embarquement des passagers clandestins. Ce qui donnera certainement l'occasion d'avoir une meilleure idée de la situation actuelle des passagers clandestins dans chaque port, la voie qui ouvre à l’inventaire des solutions possibles  pour réduire le nombre de ces passagers clandestins surtout l'identification des besoins dans le cadre de la coopération technique et de renforcement des capacités.

Aboubakar Sidick MOUNCHILI