Ce sujet d’actualité est lancé par l’Ecole Africaine d’Ethique et l’Union Démocratique du Cameroun dans le cadre des Journées Républicaines de Réflexion et d’Echanges que ces deux Institutions ont initié, il y’a quelques temps. Ce cadre de rencontre qui fait courir à Yaoundé, a déjà sillonné d’autres villes du Cameroun. Le Dr Adamou Ndam NJOYA, fondateur de l’Ecole Africaine d’Ethique et président National de l’UDC (Union Démocratique du Cameroun) et toute son équipe, entendent aller encore plus loin. Plusieurs thèmes sont déjà passés au crible des discussions de plusieurs panélistes venus d’horizons divers. Mais toutefois, ce sont trois catégories d’acteurs qui débattent avec un public aussi varié et très attentionné. Il s’agit pour ces acteurs panélistes, des politiques, des acteurs de la société civile et des médias.
Alors que les questions du bilinguisme voire même du multilinguisme et du multiculturalisme sont sous les projecteurs en ce moment au Cameroun, relancées par un certain malaise que de nombreux camerounais expriment par ci et par là notamment dans les régions dites anglophones à travers une crise qui dure déjà des mois, dans sa posture de veille, de catalyseur pour la construction d’une nouvelle société où le vivre ensemble a tout son sens et se vit pleinement au quotidien, l’Ecole Africaine d’Ethique et l’UDC ont choisi de débattre de ces thématiques.
Ces journées républicaines viennent donc selon le Dr Adamou Ndam NNJOYA, « porter un éclairage fort sur les fondamentaux de notre société nationale et par là même sur la société africaine et la Société internationale ceci en répondant aux interpellations de notre commune humanité et de notre unique univers et notre unique environnement que nous devons aimer, protéger pour qu’ils continuent de nous distiller les sucs de la vie pour notre bonheur, pour notre épanouissement ».
Les Assises des journées républicaines de ce mardi qui se déroulent à l’Espace Culturel Immeuble NJOYA AROUNA sont à leurs 27èmes éditions. Comme Panelistes, Abel ELIMBY LOBE, l’Honorable Patricia NDAM NJOYA et Serge Alain BIKOI. Alors que le thème central est multiculturalisme et multilinguisme inhérents au peuple camerounais : assises pérennes et éclairages permanents pour l’œuvre de construction et de l’affirmation de l’identité et de la personnalité nationales ouvertes et composantes dynamiques de notre commune humanité , les différents sous-thèmes portent sur la contribution des pères fondateurs, patriotes, nationalistes, à la consolidation des fondements du multiculturalisme et du multilinguisme camerounais : les héritages des produits de leur convergence en juillet 1961 à Foumban, sur l’économie, les finances et le développement en général dans les expressions vivantes et dynamiques du multiculturalisme et du multilinguisme et la pérennité du processus continu de l’affirmation de la personnalité originale du Cameroun et de son expression comme Afrique en miniature, ensuite sur l’éducation, art et culture au service de l’affirmation de l’unité nationale: l’apport des héritages culturels matériels et immatériels et des formes d’expression culturelle et artistique - théâtre, musique, danse, arts audio visuels, la poésie et la littérature en général - dans l’exaltation de l’idée de la nation et de la construction de l’unité nationale ouverte comme dynamique dans l’édification et la consolidation d’un monde toujours plus humain et enfin sur les élites : références et repères pour les manifestations fortes et exemplaires de l’affirmation dynamique du bilinguisme et du multiculturalisme du Cameroun
Les échanges s’annoncent fort intéressantes comme il en ressort de la note introductive produite à cet effet par le fondateur de l’Ecole Africaine d’Ethique.
Aboubakar Sidick MOUNCHILI
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CONTRIBUTION INTRODUCTIVE Par Dr Adamou NDAM NJOYA
Les JRRE viennent pour porter un éclairage fort sur les fondamentaux de notre société nationale et par là même sur la société africaine et la Société internationale ; Ceci en répondant aux interpellations de notre commune humanité et de notre unique univers et notre unique environnement que nous devons aimer, protéger pour qu’ils continuent de nous distiller les sucs de la vie pour notre bonheur, pour notre épanouissement. Ce qui dépend des comportements des êtres humains pris individuellement ou collectivement et, au fond, est lié à l’organisation et aux valeurs qui président à la vie et aux activités et des individus et des institutions quelles qu’elles soient.
Aussi, pour tirer le meilleur, au maximum, des réflexions et des échanges, les JRRE réunissent des personnalités des trois catégories d’acteurs qui sont des plus déterminantes dans la vie de nos sociétés qu’elles soient nationales ou internationales ; il s’agit des politiques, des Médias, de la société Civile.
Parce que les réflexions doivent se poursuivre et évoluer grâce à la traduction des produits qui en sortent dans les faits, dans la vie des personnes physiques et morales, dans la vie de l’Etat, de la société Internationale, nous avons mis en exergue les apports des Espaces programme de l’Ecole Africaine d’Ethique EAE/ African School of Ethics ASE. Dans cette institution, avant et après les réflexions des JRRE sont conduits des enseignements, des recherches avec des séminaires, des conférences, des tables rondes et des expérimentations dans le cadre des associations, des activités politiques suivant les thèmes qui sont choisis. Ce qui signifie que les personnalités des trois catégories, qui interviennent et suscitent les débats pendant les JRRE, ouvrent ainsi la voie à ce qui doit continuer à être exploité et par elles- mêmes, et par des institutions et d’autres personnalités et plus encore dans le cadre de l’EAE/ASE.
A la fin du premier trimestre de l’année 2017 seront organisés des tests de contrôle pour ceux et celles qui suivent régulièrement les JRRE et les Espace Programme EAE/ASE. Tout comme les réunions que préside le Président Fondateur de ces deux institutions et Président National de l’UDC. A la fin du premier Semestre 2017 en Juillet auront lieu d’autres tests contrôle suivis de la remise des Attestations et de la sélection de ceux et celles qui pourront diriger des travaux à partir de la rentrée académique d’Octobre 2017.
Partant de toux ceux et de toutes celles qui, nationalistes, patriotes étaient ou non à Foumban en Juillet 1961, il est question d’en identifier parmi ceux et celles qui sont soit rappelés à Dieu ou encore vivants. Des noms viennent à l’esprit : Bernard Fonlon, Paul Bamela Engo, Egbe Tabi Emmanuel, Monekosso, Anomah Nguh…… Puis les contemporains : artistes, créateurs, les sportifs et le rayonnement non exploité de grands Footballeurs Milla, Mboma, Etoh…
L’idée de la Nation partagée et la dynamique de l’unité Nationale où sont engagés les fils et les filles du pays sont, en permanence, à cultiver, à construire, à protéger. Dans notre monde d’aujourd’hui, il y a , face à la Mondialisation grimpante et en grande accélération, leur résurgence face à la peur de voir périr les particularités, les riches diversités car dans les mutations et les transformations qu’entraîne la Mondialisation, s’imposent les plus forts, les pouvoirs d’argent, les pouvoirs économiques écrasant l’humain et empêchant l’épanouissement des riches spécificités qui sont souvent des produits des riches héritages ancestraux liés à notre condition d’êtres humains ; cette condition qui s’est développée suivant des contextes et des périodes historiques des plus variés. La Bible- Torah et Evangiles, le Coran, nous situent et nous éclairent de la Genèse à Abraham, puis Noé et le Déluge puis la Tour de Babel, puis à Moïse, à Jesus, Muhammad (Paix et salut de Dieu sur eux). Depuis, des Etats se ont construits: Royaumes, Empires se succédant, puis aujourd’hui les Républiques et la démocratie…partagées par presque toutes les nations, tous les Etats dans le monde qui est entrain de vivre la révolution de l’Internet, du Numérique, des Nouvelles Technologies et des Innovations.
Pour des jeunes Etats, leur participation à la vie des Nations rend impératives l’émergence et la vie de l’Idée de Nation et de l’effectivité de l’unité nationale ; ceci, pour pouvoir sortir ce qu’il y a d’original dans le terroir comme ressources et richesses à partager avec le autres sur la scène mondiale en permanentes transformations. Il n’est pas question de s’enfermer dans son monde mais d’y être présent et dynamique pour en sortir les sucs de la vie qui, souvent, viennent du fond des âges, des héritages ancestraux façonnés à l’époque des mondes fermés dont le mérite est d’avoir permis la survie dans leur originalité des richesses jusqu’à l’ouverture de ces mondes, jusqu’à la création de la société internationale et la recherche des assises de la société humaine, celle-là qui met l’être humain au centre de tout et loin des considérations des origines géographiques , des naissances, des ressources quelles qu’elles soient.
Avec ce thème, il est question de faire ressortir ce phénomène dans sa dimension concrète s’agissant du Cameroun et de poser des bases des réflexions de façon générale applicables dans d’autres pays et dans tout autre contexte.
Dr Adamou NDAM NJOYA