Selon l'enquête de Duo Wed une ONG Sud-Coréenne, le mariage coûte en moyenne 260 Millions Wons. Et les Africains qui jettent leur dévolu sur ces femmes la peau Jaune doivent avoir les pieds sur terre.
L'enquête a été menée auprès de 1.000 jeunes mariés s'étant dit oui il y a moins de deux ans.
Le marié couvre en moyenne 65% de cette somme, soit près du double des 35% assumés par la mariée. De cette somme, 70,8% ont été utilisés pour louer ou acheter un logement, le reste ayant payé la cérémonie de mariage, la lune de miel et la dot. En plus de cette dépense, un Africain qui s'engage à épouser une coréenne doit avoir dans son compte bancaire au moins 35 millions après toutes les dépenses. C'est une façon pour la belle famille d'être sur qu'après le mariage leur fille ne "mourra" pas de faim. Bien plus, il est exigé au marié de nationalité africaine (de peau noire) de rester sur le territoire pendant cinq ans avant d'espérer avoir un statut de résident permanent. Pendant cette période s'il n'assure pas financièrement dans son mariage il est probable que le statut lui soit refusé. Il est donc rare de voir un mariage entre un africain et une coréenne même si petit à petit la génération de jeunes actuelle triche pour contourner la loi culturelle surtout quand la fille est follement amoureuse de son fiancé. Comme on peut l'imaginer, ce n'est pas toujours de fierté de coeur que la famille de la bru accepte le mariage mixte. Ce coût annoncé par l'enquête de cette ong s'est élevé à 263,3 millions de wons en moyenne, en baisse de 4% par rapport à l'année précédente. Fundong Augustine, un jeune camerounais de 38 ans marié à une coréenne raconte que "traditionnellement, l'homme se mariant doit fournir le logement et la femme doit aménager la maison et acheter des cadeaux à ses beaux-parents.'' De plus en plus de jeunes couples font un mariage moins fastueux qu'auparavant, le finançant avec leurs économies et parfois avec l'aide de leurs parents et des communautés pour ce qui est des africains. La plupart des personnes interrogées voient d'un mauvais œil de telles dépenses, disant vouloir «réduire les coûts, en particulier pour ce qui est de la dot.» Mais cela y va de la culture coréenne qui a institué les choses ainsi. Pour le cas de ce Camerounais sus-cité, exerçant dans la vente des voitures a Séoul, il dit avoir été soutenu par ses amis depuis les quatre coins du monde. la fille coréenne selon lui se ''vend'' et il espère que d'ici cinq ans les choses pourraient changer.
Dieudonné Ngassam à Séoul.