Mardi lors d’une conférence de presse aux Nations unies, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a annoncé le départ de ces soldats du Congo travaillant pour l’ONU en Centrafrique et accusés d’agressions sexuelles. Les Nations unies comptent 10.000 soldats et 2.000 autres personnes servant la Minusca en Centrafrique, qui s’est enfoncée dans l’anarchie en 2013 après le renversement de l’ancien président François Bozizé par des groupes armés Séléka pro-musulmans, entraînant une contre-offensive des milices à majorité chrétienne anti-balakas.
Plus de 600 soldats sont visés par cette mesure d’expulsion, lesquels étaient déployés à Berberati la troisième plus grande ville de la Centrafrique. Pour le général Balla Keita les blâmes envoyés aux autorités congolaises n’ont pas pu ramener la discipline au sein des troupes, et ceci devenait insupportable.
P. Pochangou
