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Il y’a grincement de dents dans la capitale Tchadienne, Ndjamena et un peu partout dans le pays. Le weekend qui vient de s’écouler a été sans doute un weekend noir pour tous à cause du carburant dont le prix est en hausse. Une hausse que personne ne digère facilement dans un pays producteur de pétrole, où le carburant est une denrée vitale car le pays tourne presque sous les groupes électrogènes, problèmes d’électricité oblige.

Vendredi, 5 janvier  2018 au petit matin, les tchadiens dans leur majorité ont été surpris à la pompe de remarquer la hausse, 47 francs CFA sur le prix du litre d'essence, 22 francs CFA sur celui du gasoil et 5 francs sur le pétrole lampant. Le super  passe donc par exemple de  523 à 570 francs CFA de gasoil de 568F à 590 F.  Cette hausse qui fait gronder beaucoup de tchadiens découle pourtant de la nouvelle loi des finances adoptée dans le pays, le Tchad traversant une crise financière que tout le monde connait, dans un contexte où le pétrole n’a plus sa forme habituelle sur le marché international. Le Tchad connait une austérité depuis un certain temps. La vie devient plus en plus chère au moment où les populations sont aussi appelées à faire d’énormes sacrifices. On annonce même une baisse des salaires des fonctionnaires. La goutte d’eau, après la hausse du prix de carburants qui a fait sortir certains partis politiques et associations de leur réserve. Le Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) par exemple  s’est insurgé contre cette augmentation des prix des carburants et demande aux Tchadiens de la dénoncer publiquement.

Afriknouvelles.info