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"Kiki et son frère aîné nous apportent la joie" Déclaration du père de la gardienne de buts des Lionnes indomptables Ngo Ndom Annette Flore au sommet d'une joie indescriptible. Kiki pour les intimes, la gardienne des buts des lionnes indomptables dont on n’a pas beaucoup parlé  au long de la compétition, arrive en finale sans avoir encaissé de but, et devra affronter l’attaque la plus prolifique de tout le tournoi. Nous sommes allés au quartier Etoa Meki où nous avons retrouvé sa famille,  son père, sa mère et ses frères et sœurs.

 

Par cette chaude après-midi du premier jour du mois de décembre, la grande famille du village Omeng se retrouve à la morgue de l’hôpital de Djoungolo au quartier Etoa Meki pour y assister à la levée de corps d’une relation. Dans la foule le commissaire principal retraité Pierre Nouga, le père de la gardienne des buts des Lionnes indomptables. « Kiki est au téléphone avec sa mère, nous confie- t-il. Il faut dire que les fans clubs de Kiki viennent suivre les matches des Lionnes dans nos domiciles, aussi nous lui transmettons tous les messages d’encouragement de ses nombreux fans ».
Cette rencontre se poursuit quelques minutes plus tard, après la levée de corps, dans un espace plus adapté aux échanges. Marguerite, la mère a raccroché son téléphone et nous a rejoints. D’entrée de jeu nous lui demandons ce qu’elles se sont dit elle et sa fille, réponse : « Depuis le début de la CAN, la maison ne désemplie pas, les voisins, les amis et surtout les supporters viennent suivre les matches avec nous. Kiki m’a envoyé des billets pour les matches mais la pression est trop forte pour que je puisse me rendre au stade. Tout à l’heure je lui disais que nous sommes de tout cœur avec elle et ses équipières, car le football est une affaire d’équipe. »


Par une indiscrétion nous apprenons que les deux parents ne vivent pas ensemble, et à ce propos le père apporte des éclaircies : « Nous sommes plus que des amis fidèles car au-delà de la vie commune nous avons gardé de bonnes relations. Nos deux enfants, Kiki et son frère aîné nous apportent la joie, mais comme la vie de tous les jours n’est pas un long fleuve tranquille, il y a aussi des moments difficiles que nous traversons. Je m’efforce dans tous les cas à développer le sens de l’humilité et le respect des choix de chacun pour qu’existe l’harmonie entre nous. »


Une rumeur persistante fait pourtant valoir que les rapports entre  kiki et sa famille, soient couverts de nuages gris, portant sur des différents sur lesquels la mère tranche : « J’ai entendu toutes sortes de propos malveillants sur mes relations avec ma fille. J’avais décidé de ne pas en parler en public, mais dans l’intérêt général je dis que dans les relations humaines il y a toujours des hauts et des bas. Nous avons la grâce de voir notre fille développer un don du Seigneur, et nous l’accompagnons dans ce parcours semé d’embûches. Je discute beaucoup avec le coach Enow Ngachou que je tiens à remercier ici pour toute sa disponibilité et son travail d’encadrement des filles. Il nous aide à mieux comprendre les exigences de la compétition de haut niveau, qui impose une certaine discipline aux athlètes, ce qui se traduit par les résultats que vous voyez sur le terrain. S’agissant des différents au sein de la famille, je crois qu’il en existe dans toutes les familles. Il ne faut donc pas que les gens amplifient inutilement des choses simples qui trouveront j’en suis certaine des solutions. » Elle arrête de parler, le regard tourné vers le ciel, comme pour s’en remettre au bon Dieu.

Nous nous tournons vers le père, Pierre Nouga qui poursuit : « Je sais que les spécialistes de la manipulation et les colporteurs de ragots profitent toujours des différents pour mettre le grain de sable dans des affaires qui dans le fond ne les regardent pas. A travers votre média, afriknouvelles.info, je dis à tous les miens que le passé est derrière nous. Kiki mène sa carrière d’athlète de haut niveau qui lui impose un rythme de travail contraignant, aussi a-t-elle droit à une vie privée que chacun doit respecter. Pour le reste nous sommes concentrés sur le match contre le Nigeria, cette finale que les Lionnes indomptables doivent remporter. » Question du reporter : « Lorsque  vous évaluez les chances des deux équipes, vers laquelle penche la balance ? Réponse de Pierre Nouga : « L’équipe du Nigeria arrive dans cette finale avec un palmarès impressionnant, notamment avec sept victoires en neuf finales de CAN. Bien plus elle a remporté toutes ces finales face aux Lionnes indomptables lors des quatre confrontations à ce même niveau de la compétition. Donc sur le papier elles sont légèrement favorites. Par contre il faut dire que pour cette dixième édition, la prestation des camerounaises est encourageante, surtout cette osmose avec le public. Sur  le terrain, les Lionnes n’ont encaissé aucun but en quatre rencontres et je suis convaincu que les buts resteront vierges au soir de cette finale. Kiki va garder la cage des Lionnes vierge surtout qu’elle a une défense solide et une attaque qui fait rassure. Croisons les doigts car après tout le ballon est rond, mais nous y croyons tous  à cette première victoire de notre équipe. »


Pierre Pochangou