Par Jean Francis BELIBI | Cameroon-tribune |
Le lancement officiel du dispositif a eu lieu hier à Yaoundé en présence du ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Ecole nationale supérieure de police de Yaoundé hier en fin de matinée.
Centre de production du nouveau système d’identification sécuritaire au Cameroun. Un bâtiment nouvellement construit d’un niveau se dressant non loin du Centre médical de cette structure de formation des cadres de la Sûreté nationale au Cameroun. Une poignée de privilégiés assiste à la production des nouvelles cartes d’identité sécurisées du Cameroun. Des membres du gouvernement, des autorités administratives de la région du Centre, l’ambassadrice de France au Cameroun, S.E. Christine Robichon et tout le gratin de l’administration centrale de la police camerounaise autour du délégué général Martin Mbarga Nguele. Au milieu de ce beau monde, le ministre, secrétaire général de la présidence de la République (SGPR).
Ferdinand Ngoh Ngoh est venu procéder au lancement officiel de cette opération. Il a rappelé quelques minutes auparavant, dans une salle attenante qu’elle a été voulue par le chef de l’Etat Paul Biya pour une meilleure sécurisation de la nationalité camerounaise. Dans le discours qu’il a prononcé pour la circonstance, Ferdinand Ngoh Ngoh n’a pas manqué de rappeler les objectifs visés par cette opération. Il s’agit, entre autres, dira-t-il, « de concevoir et de développer un nouveau système d’identification de haute technologie qui tient compte des spécifications voulues par notre pays ; d’aménager et d’équiper les bases du site de personnalisation et des centres de traitement régionaux; de mettre en service un nouveau système de sécurisation d’identification par l’équipement des postes d’identification, la fourniture des stations d’enrôlement mobiles des logiciels et des équipements spécifiques; d’assurer la formation des formateurs à l’utilisation du système ».
Il s’agit, par ailleurs, d’aller vers l’identification unique et à vie de chaque citoyen. Pour le ministre, SGPR, cette opération, loin d’être un acte isolé, rentre dans un processus de sécurisation de la nationalité camerounaise. C’est alors qu’il prescrira fermement aux acteurs impliqués dans l’opération, la DGSN et le partenaire technique Gemalto, « un déploiement diligent de tous les 350 postes d’identification et des 50 postes d’enrôlement mobiles prévus dans le pays » pour rapprocher les postes d’identification des populations. Ceci concerne également la mise sur pied du Centre de production régional qui sera installé à Garoua. Peu avant lui, Martin Mbarga Nguele est monté au créneau pour indiquer que pour aboutir à la solution définitivement arrêtée par les autorités camerounaises, de nombreux systèmes ont été comparés. Le Centre ouvert officiellement hier devra produire 600 cartes d’identité à l’heure, selon le délégué général à la Sûreté nationale. Sont également concernés les titres de séjour pour les étrangers, la carte de réfugié, la carte de résident et les cartes professionnelles de la DGSN.