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L'agriculture migrative ( le défrichement à des fins agricoles), l'élevage, l'exploitation forestière, l'agriculture intensive et bien d'autres sont les causes de la déforestation. Du coup pour limiter cette dégradation de la déforestation, le  Programme National de Développement Participatif (PNDP) a signé une convention de mise à œuvre d'une partie de projet REDD+ avec les communes et groupements de communes sélectionnés, d'une valeur de 850 millions de francs CFA pour le démarrage de ce projet qui porte sur le reboisement.

C'était à l'occasion de l'atelier de lancement officiel de la mise en œuvre des projets pilotes REDD+ du PNDP. L'événement s'est déroulé le 27 octobre à Yaoundé, en présence de madame le secrétaire général du ministère de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable et le responsable suivi et évaluation auprès du PNDP, Alphonse Boyogueno.

D'après le responsable du suivi et de l'évaluation au PNDP,  le Programme National de Développement Participatif avec l'accompagnement de l'Agence Francaise de Développement(AFD) sur le fonds CD2 a expérimenté cinq zones agro-écologiques que compte le Cameroun. '' Nous avons identifié dans chaque zone-écologique deux communes. Nous avons élaboré notre projet dans cette idée et comme il fallait choisir les cinq meilleures idées de projet qui ont fait l'objet de l'étude de faisabilité et des documents de structure de projet '' a expliqué Alphonse Boyogueno. C'est de cette façon que les communes et groupement de commune ont été sélectionnés par le secrétaire technique de REDD+. La convention signée entre le PNDP et les différentes parties prenantes avait pour objet de mettre à la disposition de ces communes des moyens financiers qui vont faciliter le démarrage de la mise en œuvre du projet REDD+. '' le projet coûte 12 milliards de francs CFA et nous n'avons que 850 millions donc c'est l'amorce '' a précisé Alphonse Boyogueno. Pour lui, l'espoir est tourné vers les autres partenaires pour trouver d'autres financements afin d'accompagner comme il se doit, les communes dans leur tâche respective.

Yoko, Pitoa et Lagdo pour les communes et les groupements de commune Bana-Bangangte-Bangou et Tiko-Limbé sont les bénéficiaires des projets pilotes REDD+. Ces projets sont entre autre la réduction de la dégradation et de restauration du couvert végétal dans les espaces agro-sylvio-pastoraux de la commune de Pitoa, la conservation du massif forestier d'Ouro Doukoudje et reboisement des berges Ouest du Lac de Lagdo, la réduction de la déforestation et de la dégradation du massif forestier intercommunal Bangangte-Bana-Bangou, la protection intégrale de la forêt communale de Yoko par la mise en oeuvre des activités agro-sylvio-pastorales dans sa périphérie.

L'initiative est louable d'après le représentant du maire de Tiko. '' Nous sommes fiers d'avoir ce financement (...) c'est sûr que ça va améliorer la vie de ceux qui dépendent de l'exploitation de la mangrove et puis ça va donner un autre moyen de vie, c'est à dire pour ceux qui fument le poisson en utilisant la mangrove. Il faut utiliser la mangrove de façon moindre et les résultats seront mieux '' a indiqué le secrétaire général de la mairie de Tiko, Madame Nkwen Tamo Panda. Même sonne de cloche pour le maire de Pitoa, Ousmanou Aman Sa'aly, qui pense que '' c'est un projet qui concerne toute la population environnante de la zone pour que demain vous verriez une forêt à Pitoa '' . Le projet pilote REDD+ a aussi pour mission d'aider les communautés qui sont installées dans cette zone de se détourner de la destruction de la forêt. Pour cela, les activités palliatives sont envisagées en l'occurrence le foyer amélioré d'après le responsable du suivi et de l'évaluation. Les voies de substitution sont déjà engagées à Pitoa. '' les gens n'utilisent pas trop le bois (...) vous savez il y'a ce qu'on appelle les foyers améliorés. Les gens ont tendance à utiliser le foyer que la coupe de bois '' a clarifié le maire de Pitoa.


La composante REDD+ a vu le jour le 14 février 2014 à Yaoundé, grâce au concours du Programme National de Développement Participatif. Cette opération a été conçue comme un outil pour l'appui au développement local plaçant en bonne position les communes bénéficiaires. Au jour d'aujourd'hui, les résultats de cette composante sont connus à l'instar de la sensibilisation et la formation de 228 maires du Cameroun sur la question du changement climatique et bien d'autres. Les forêts dégradées ont perdu une valeur de leur capacité à fournir des services écosystèmiques. Elles sont plus vulnérables aux dangers comme la prolifération d'espèces nuisibles, les maladies ou les changements climatiques.


Ayouba Nsangou.

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