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Telle est la réponse que donne le gouvernement camerounais à travers son chef qui a été dépêché sur le terrain suite aux revendications d’une partie des populations camerounaises vivant dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, zones dites anglophones car abritant des populations bien que très minoritaire par rapport à la population totale du pays, parlant majoritairement l’anglais, l’autre langue officielle du Cameroun, comme le français, héritée de la colonisation.
Un retour au fédéralisme, c'est l'une des principales revendications de ces camerounais anglophones qui dénoncent leur "marginalisation", non seulement dans le partage du pouvoir et des richesses du pays, mais aussi dans l'enseignement et la magistrature.

Pour donner la voix à cette frustration qu’ils vivent selon eux, ils ont alors organisé des manifestations à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-ouest du Cameroun. Ces manifestations ont débouché sur des affrontements et des actes de violence. Le bilan reste toujours querellé entre d’une part, le gouvernement qui parle d’un mort en incombant la responsabilité aux manifestants et le SDF, un parti politique de l’opposition camerounaise qui annonce de son côté, trois morts et de nombreux blessés. Toujours est-il que, il y a eu et ce qu’il est indéniable, des  manifestations et la présence des forces de l’ordre dépêchées sur les lieux comme toujours, car c’est leur mission,  pour assurer la sécurité des biens et des personnes et préserver la paix dans cette partie du pays.


Pour calmer la situation, le Premier Ministre du Cameroun, natif de cette partie du Cameroun a eu à ouvrir, à la demande du Chef de l'Etat, des discussions avec les forces vives de la région, les acteurs des revendications et tous ceux qui peuvent être utile pour un retour à l’apaisement et à la paix. Il avait été dépêché à Bamenda. il vient m^me de prendre part à un meeting que le RDPC, parti au pouvoir a organiser mardi 06 decembre à Buéa. La discussion visiblement n’a pas fait  beaucoup évolué la situation. Bien que les activités aient repris à par exemple à Bamenda, la ville reste néanmoins sur des questionnements sans réponses à l’instant et une peur qui ne dit pas son nom.


Depuis le 21 novembre, les cours ont du mal à reprendre normalement dans les universités, collèges et écoles de plusieurs villes de ces deux régions anglophones. Le Premier Ministre du Cameroun, lui-même anglophone, a affirmé qu’au Cameroun, il est écrit dans la Constitution que le pays est indivisible » en demandant aux enfants de regagner le chemin de l'école au plus vite.

Aboubakar Sidick MOUNCHILI