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Après leur nomination vendredi dernier, 02 mars, le premier ministre camerounais, Chef du gouvernement procède ce lundi, 05 mars 2018 à l’installation des nouveaux ministres. Ils  sont 13 au total qui prendront les commandes soit comme ministre plein, soit comme ministre délégué. Le balai des installations commence à 8h30 au ministère de l’administration territoriale où le tout nouveau ministre, après l’éclatement de ce département ministériel, Paul Atanga NJI, prendra fonction. Moins d’une demi-heure après, ce sera le tour du tout nouveau patron de la décentralisation et du développement local à prendre les commandes. Elanga Obam Georges est celui-là qui revient le devoir d’implémenter les marques de la véritable décentralisation au Cameroun en accélérant le processus commencé depuis et qui, de l’avis de nombreux camerounais et observateurs, est allé très lentement.

C’est autour de 14h que Philémon Yang, le premier ministre va achever cette série d’installation dont chaque étape ne consistera qu’à un rituel bien propre au chef du gouvernement, très expéditif, pragmatique et concentré sur l’essentiel, comme la relecture du décret, la prononciation de la formule d’installation, la signature du document officiel et la photo de famille.  C’est visiblement ce qui se passe entre autres au ministère des finances, au ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, à celui en charge des forets et de la faune, aux ministères des transports, de l’eau et de l’énergie, de la fonction publique et des enseignements secondaires.

Ce réajustement gouvernemental au Cameroun  intervient dans un contexte particulier. Le pays vit et au rythme des élections sénatoriales qui vont se dérouler le 25 mars prochain. 09  partis politiques sont dans la course avec une large victoire annoncée du parti au pouvoir qui compte sur un collège électoral des conseillers municipaux largement majoritaires du RDPC. Il y’a aussi la crise que traverse la sous-région Afrique centrale. Le Cameroun n’est pas épargné. Les changements  de poste entre les ministres, intervenus à la tête des ministères des finances et de l’économie, de l’avis de certains observateurs, devraient apporter un souffle nouveau au pays à la recherche des voies. L’autre point important, c’est la crise dite anglophone qui s’est radicalisée entre temps. L’arrivée des anglophones à la tête des minsiètres comme l’Administration territoriale et les enseignements secondaires va –telle apporter quelque chose  dans la voie de la recherche des solutions ? L’avenir nous le dira.

Sorelle EMAGNETIK