C'est toujours la côte d'alerte en RCA, la république centrafricaine. Si l'on ne fait rien, la vie qui n'est pas déjà facile pour de nombreuses populations, deviendra apparemment extrêmement compliquer. Les avis, très nombreux, convergent dans ce sens. Selon les statistiques des Nations Unies en République Centrafrique, plus de 600.000 personnes sont des déplacés internes et 513.666 sont réfugiés dans les pays limitrophes. Au jour d'aujourd'hui, la population dans le besoin est passée de 2,2 au début de l'année à 2,4 millions de personnes.
Triste triste scénario qui prévaut dans ce pays en cette année 2017. Face à cette situation, la Coordonnatrice humanitaire, Najat Rochdi est montée au créneau pour féliciter les différents donateurs, d'une part et d'autre part, de presenter l'état actuel de la RCA qui nécessite un financement énorme pour sortir de la longue crise dont les ramifications resurgissent de temps en temps.
L'annonce a été faite à Yaoundé, il y'a quelques jours, lors de la session d'information sur la situation humanitaire en Centrafrique. Cet événement a vu la présence du corps diplomatique accrédité au Cameroun, les representants des agences du système des Nations Unies et des donateurs de la RCA. De peur de revivre le pire des scénarios, les Nations Unions ont initié le Plan de réponse humanitaire révisé (PRH) de 2017. Le montant contribué par les donateurs s'élevait à 497,3 millions de dollars. L' état sur le terrain n'arrange pas guère les humanitaires sur le sol centrafricain. La situation est alarmante. Madame Rochdi interpelle la communauté internationale pour des nouvelles contributions au Plan de reponse humanitaire. D'après la coordonnatrice, l'initiative vise à donner '' une chance à des centaines de milliers de personnes de pouvoir répondre à leurs besoins urgents et favoriser ainsi la reconstruction de leurs vies et leur pays ''.
La crise centrafricaine a débuté en mars 2013 par la chute du président François Bozizé. Selon les Nations Unies, à ce jour la crise humanitaire reste perceptible à cause de la détérioration persistante du climat sécuritaire.
Ayouba Nsangou.