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La célébration de la journée internationale des droits de la femmes a été ternie au sein des militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun de la cité capitale économique avec la nomination et installation arbitraires de Me Ndoki comme le président communale de ce parti dans l'arrondissement de  Douala 1er.

Le 08 mars 2017, le démembrement du MRC dans la ville de Douala a connu une ambiance délétère. Il y a deux semaine s la décision président national du MRC de nommer  Me Ndoki comme président de la structure communale du MRC de Douala 1er, a été contestée par la base.
Et pour cause, les militants déplorent le non respect du principe démocratique qui voudrait que les responsables du MRC à quelque niveau de responsabilité que ce soit. Pour ne pas perdre la face, le Pr Kamto a mis en mission kamikaze le Secrétaire national en lui exigeant d'aller installer manu militari Me Ndoki (originaire du Littoral) au détriment de Mme Denise Ocbakoven (originaire du Centre).
L'objectif serait selon les militants contestataires une volonté président national de démonter les accusations d'une gestion tribale du MRC. "Seulement cela est faite de manière cavalière, violation des principes démocratiques et des statuts du parti" relèvent les militant qui disent avoir tant exigée les élections, en vain.

Les espoirs évanouis
Au lancement de ce parti, il avait porté les espoirs d'une population qui réclamait urbi orbi une renaissance de l'opposition. Malheureusement plus le temps passe, plus cet espoir s'évanouit. Créant un schisme profond au sein du Mrc. Avec depuis près d'un an, l'enregistrement d'une importante hémorragie des militants. Notamment les piliers de ce parti. Ils ont soit été démissionnés, soit ont été exclus.


Les maux qui minent le Mrc sont nombreux. Tout d'abord, il y'a la gestion tribale qui caractérise désormais la vie de "notre parti" avec  la quasi-nomination des Baham dans les postes stratégiques. Ensuite, il y'a le clanisme, avec la  nomination préférentielle d'une certaine  élite (avocats, professeurs,...) à des postes de responsabilité.
L'exaspération des militants de la structure régionale de Douala 1 a été la décharge de l'ex-régional Me Djoumbissi au profit du clan Baham. Le but étant d'affaiblir le contrôle de cette base par le député Souob Lazard. Dans la même volonté de fragiliser le seul député Mrc, une simulacre élection a été organisé a la structure communale de Douala 3e pour le renouvellement des structures dirigeantes. Ceci après que la nomination au forceps de Noubi ("originaire de Baham"). Et pour superviser cette élection, "la seule vraie organisée dans les structures de base, la hiérarchie du Mrc a envoyé une commission dirigée par le sieur Homsi ("originaire de Baham et jusque la sans carte de militant"). Mal leur en appris avec la victoire d'un proche de l'honorable Souob. La machination a été renouvelé dans la structure communale de base de Douala 4e. La commission a une nouvelle fois perdu la face au profit d'un proche du député. " C'est pour éviter une même déculottée que la présidence du Mrc a décidé de passer au forceps dans la structure communale de Douala 1er avec la nomination de la tête dirigeante au détriment de l'organisation des élections en bonne et due forme. Des entorses de gestion qui ont entraîné une forte saignée  es langues constatent des originaires du Centre (Assigana, Ateba Hubert, Denis Atangana, Denise Ocbakoven, Ndzana Florent....).


Il n'y a pas que les originaires du Centre et Sud qui ont été poussés à la porte. Les militants des autres tribus aussi. A l'instar de Essoh Sandrine ex présidente des jeunes (Sawa), Adams ex présidente des femmes (Nordiste) remplacée par une certaine Youmbi originaire de Baham). Même à Baham, il y a eu des départs avec le "limogeage de Djoko Domguia qui a oeuvré pour l'implantation de ce parti dans ce village dont est originaire le président Kamto. De quoi indigner les militants qui ont décidé de combattre de l'intérieur. "Comment un parti peut préparer son congrès en nommant les responsables  en lieu et place des élections?" s'interrogent-ils.

Mathieu Nathanaël Njog
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