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Les deux pays sont en voie d’occuper la tête du continent en termes d’investissements. C’est ce qui ressort d’un rapport publié récemment par le cabinet d'expert-conseil mondial sur les risques, Control Risks et la filiale majoritaire d'Oxford Economics, NKC African Economics, spécialisée dans la recherche politique et macroéconomique en Afrique. L’Éthiopie et le Kenya «méritent un regard étroit sur les opportunités qui existent maintenant et dans les années à venir » conclut ce rapport sur la base des indices qui démontrent à suffisance que sur le continent, l’espoir renait peu à peu, malgré la chute des prix de certains produits de rente, l’insécurité dans certaines régions et le changement climatique qui affecte considérablement la productivité des pays.

L’économie de l'Éthiopie s’est montrée depuis une décennie comme l’une des plus dynamiques en Afrique et continue d’offrir des perspectives de croissance estime ce rapport. Environ 3,2 milliards $ d’IDE en 2016, c’est d’ailleurs le chiffre sur lequel s’appuient les cabinets Control Risks et Oxford Economics en précisant qu’il est plus que celui du Nigeria au cours de la même année et même le double d’un pays sur les rails du développement comme le Maroc. Selon ce même rapport, malgré la baisse par rapport aux 9,6% enregistrés en 2015, la croissance a atteint une hausse appréciable de 6,5% en 2016. La croissance annuelle du PIB réel de ce pays quant à elle se situant  en moyenne autour de plus de 10% entre 2010 et 2015.

Pour ce qui est du Kenya, les études menées par les deux cabinets estiment que l’économie de ce pays est « la plus sophistiquée » de l’Afrique de l’est. Le Kenya a fait de l'ouverture aux investissements étrangers, depuis 2010, une priorité, s’appuyant sur « des changements réglementaires visant à attirer plus d'investisseurs. En sorte que la diversité relative de l'économie l'a protégé des effets économiques négatifs de la récente baisse des prix mondiaux des produits de base » révèle ce rapport qui pointe également comme autre force du Kenya, la stabilité politique relative dans le pays. « La croissance du PIB réel a été en moyenne de 6,0% en 2010-16, et nous prévoyons une croissance de 5,4% en 2017. Les perspectives restent positives » soulignent les résultats de cette étude qui porte dont le but est de fournir aux investisseurs actuels et potentiels, une synthèse des risques et des opportunités dans 25 pays du continent. L'indice Africa Risk-Reward répertorie le rendement de chaque pays africain par rapport à ses pairs. La position de chaque pays est alors définie par son score de risque et de récompense, la taille de sa bulle représentant, la taille du PIB, etc.


Et lorsqu’on observe de près cet indice, on remarque assez souvent comment certaines plus grandes économies africaines sont dépassées ou talonnées de près par de plus petits concurrents ou économies qu’on ne voyait pas trop vite venir. Preuve s’il en était besoin que l’Afrique bouge dans tous les sens.


Aboubakar Sidick MOUNCHILI
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Source:  Agenceecofin