La question préoccupe depuis. La réponse est peut être trouvée car le cas Cameroun inspire finalement. Douala, la capitale économique du pays accueille le 17 juin 2016, la 14ème session des ministres de la zone Cemac en charge des négociations de l’accord de partenariat économique. Cette rencontre est suivie de près dans la sous région. Les ministres veulent s'appuyer sur l'accord d’étape que le Cameroun a signé en avance sur les autres pays de la zone avec l'Union européenne pour définir les termes d'un accord régional qui pourrait être celui de la zone Cemac.
La réunion des ministres de la zone Cemac en charge des négociations de l’accord de partenariat économique avec l'Union européenne du 17 juin 2016 à Douala est une rencontre de plus dans le long feuilleton à rebondissement des négociations de cet accord commercial entre les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique avec l'Union européenne. Elle arrive tout de même dans un contexte tout particulier. Les négociations sont au point mort. L'Accord de Cotonou rentre bientôt en gare. Il ne lui reste que quatre ans pour arriver à 2020, l'année butoir. Le 04 aout prochain, l'accord d’étape signé par le Cameroun, leader économique de la sous région, avec l'Union européenne entre en vigueur avec pour conséquences immédiates, la levée progressive des barrières douanières pour l'entrée de part et d'autre de certains produits.
Le Cameroun avait signé en janvier 2009 cet accord d’étape ou intérimaire à la grande surprise de beaucoup de personnes surtout que jusqu'ici on s'est toujours attendu à une signature régionale conforme à l’esprit d’intégration recherchée dans la zone et du grand marché commun que représente la Cemac comme c'est le cas ailleurs. Selon le Ministre camerounais de l'économie de l'époque revenu aujourd’hui à ce même poste après le dernier réajustement de l'équipement gouvernemental au Cameroun
