'' Nous avons remarqué dans notre continent noir, qu'il y'a des artistes qui sont prêts mais qui n'ont pas la possibilité d'avoir une vitrine pour aller sur les scènes internationales '' . Telles sont les déclarations du Coordonnateur général du marché des Musiques d'Afrique, Luc Yatchokeu. C'était au cours d'une conférence de presse, le 10 octobre à Yaoundé, en prélude à la tenue au Cameroun de la 9ème édition du festival '' Kolatier ''.
L'événement culturel se déroule du 11 au 14 octobre prochain à Yaoundé. L'échange avec la presse camerounaise portait sur les innovations de cette 9ème édition du festival, d'une part et d'autre part, les différentes articulations qui vont meubler le marché des musiques d'Afrique. Comme touche particulière, l'événement va se dérouler sous le haut patronage du Chef de l'État camerounais. En outre, l'utilisation du numérique dans le secteur musical et la coopération sud - sud le cas des pays magrébiens et l'Afrique subsaharienne sont entre autres quelques innovations. Expositions, ateliers, table ronde, showcase et rencontre sont les différents menus pendant les quatre jours des festivités.
Le Kolatier est une plateforme de rencontres et d'échanges entre les groupes musicaux émergents d'Afrique et les professionnels en provenance de plusieurs continents. L' idée du kolatier est de valoriser la culture africaine. '' la sélection est orientée sur les artistes qui parlent du patrimoine africain en utilisant les instruments africains '' a expliqué le responsable du festival. Selon le Coordonnateur général, l'un des objectifs visés est de donner la possibilité aux artistes émergents de se présenter sur les scènes internationales et de mettre en relation tous les professionnels avec les artistes.
19 groupes musicaux sélectionnés par un jury international vont prester aux yeux du public et surtout des majors(Sony Music et autres maisons de production) venus pour promouvoir de la musique africaine. Créé en 2003, le festival '' kolatier '' est une idée du Regroupement des Arts et Cultures d'Afrique Centrale (REPAC). Ce festival biennal se veut être une plateforme de représentation de la diversité culturelle africaine.
Ayouba Nsangou.