A une dizaine de jours du premier coup de pied de la CAN féminine à Yaoundé, les observateurs se mettent à rêver de voir le trophée rester sur le sol camerounais.
Après la prestation des lionnes indomptables dimanche dernier face aux Kenyanes, par le score de 2 buts contre 1, après quatre-vingt-dix minutes d’un spectacle de bonne facture, les supporters des filles en vert-rouge –jaune pensent au fond d’eux-mêmes que quelque chose de bien peut se produire.
Dans les analyses il ressort que les pouliches D’enow Ngatchou vont monter en puissance au long de la compétition, avec l’entrée en lice des professionnelles qui bientôt vont afficher complet dans la tanière.
Avec l’arrivée de Mfout Adjara lundi et celle de la légion française mardi, les petits plats intègrent allègrement les grands. Le bouquet final sera bien entendu la présence d’Enganamout dès le début de la semaine prochaine, laquelle est dans une forme explosive avec son club qui joue en compétition internationale.
Eh oui, lorsque nos filles semblent en aussi bonne confiance il faut faire attention, car le risque est grand de les voir se déconcentrer, s’oublier et surtout commettre l’irréparable au moment le plus inattendu.
Les quelques jours qui nous séparent de la première rencontre doivent être mis à profit pour peaufiner la cohésion entre les compartiments, ainsi que les solutions de rechange dans le banc de touche car pour remporter le trophée il faudra livrer des matches intensifs dans des délais réduits. Voilà le secret qui impose que les accompagnateurs qui n’ont rien à faire autour de l’équipe s’en éloignent et laissent le staff et les joueuses en concentration soutenue.
Parce que c’est le Cameroun, il est important de rappeler ces consignes, pour éviter les histoires rocambolesques qui remplissent les tablettes des journaux à scandales.
Pierre POCHANGOU