Réconforté par l'état d'avancement du stade japoma de Douala, l’arrivée de l’Italie, il y’a quelques jours, des matériaux préfabriqués pour le stade d’Olembé où le rythme des travaux ont pratiqué doublé voire même triplé, et des avancées significatives sur le terrain en terme de construction d’autres infrastructures sportives et hôtelières, le gouvernement camerounais semble avoir lancé un compte à rebours qui ne va s’arrêter qu’au « jour dit », expression utilisée par le Chef de l’état Camerounais en personne au moment où une vive polémique entourait la capacité de son pays à accueillir cette compétition.
On dirait qu’aujourd’hui que le moteur tourne désormais à plein gaz et rien ne pourra plus détourner le Cameroun de sa détermination et surtout sa concentration à organiser sa CAN 2019. A quelques heures pour ne pas dire jours de l’arrivée des experts de la CAF pour une première évaluation de la capacité du Cameroun à accueillir cette fête du football à l’échelle continentale qui va se jouer à 24 équipes, des signes d’une certaine sérénité sont visibles dans plusieurs villes du pays et surtout dans la capitale Yaoundé.
On se souvient que Paul Biya était sortait de sa réserve pour rassurer les esprits sceptiques et dire qu'en quelle sorte que le Cameroun gagnera le pari d’une bonne préparation selon le cahier de charge de la CAF. Il avait pris l’engagement devant le peuple d’y veiller personnellement. Ce qui se passe actuellement sur le terrain dire que le Cameroun n’est pas prêt à rater sa partie. Des panneaux aux couleurs et ton que le Cameroun donne à sa préparation sont perceptibles à distance dans le pays, on s’active partout. Le ministre des Sports et de l’Education physique rencontre la presse ce mercredi 10 janvier 2018 pour faire l’état des lieux sur les préparatifs, la disponibilité du Cameroun à accueillir et facilité le travail des experts de la CAF qui sont annoncés dans le pays et surtout la sérénité qui entoure cette préparation.
Aboubakar Sidick M.