C'est la principale résolution qui a sanctionnée les concertations entre le ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, les opérateurs économiques et les leaders des associations des consommateurs. Dans l'optique de contribuer á la régulation du marché intérieur et á la maîtrise des prix aux consommateurs, le ministre du commerce a réuni autour d'une même table les différents acteurs des filières qui concernent les produits de grandes consommations ainsi que les responsables des associations des droits des consommateurs.
Ce fut une journée marathon et bien chargée pour Luc Magloire Mbarga Atangana, qui a personnellement présidé les travaux de concertation avec les dits opérateurs économiques. Dans son propos liminaire le patron du commerce a tenu à rappeler aux participants l'importance majeure que le président de la république accorde á cette réunion. Au total 6 filières de produits de consommation de premier plan ont fait l’objet de débat pendant la journée de rencontre entre Luc Magloire Mbarga Atangana, et les différents opérateurs économiques des filières concernées au nombre desquelles : les filières poisson, avicole, bovine, oléagineuse, le riz et enfin la filière sucre. Les différents responsables de ces filières passaient tour à tour à la table de concertation pour épiloguer sur les avancées et les difficultés dont ils font face mais également, soumettre leurs doléances pour un appui des pouvoirs publics.
En général il en ressort que pour ces fêtes de fin d'année, les consommateurs n'auront aucun problème pour l'approvisionnement, car il n'y' aura pas de pénurie dans les filières sus-évoquées. Par contre le constat est clair que les consommateurs subissent la dictature de certains commerçants véreux qui ne respectent pas les prix homologués par le Mincommerce. En ce qui concerne la filière des oléagineux, le Secrétaire général de l'association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (ASROC), Jaquis Gabriel Kemleu Tchabgou, lors de son intervention a rassuré les consommateurs que le prix du litre ne devra pas excéder 1450 FCFA. Pour ce qui est du poulet de chair et les œufs, les prix de ces deux produits ont été établis.
C'est ainsi qu'une alvéole d'œuf devrait coûter 2400 FCFA à raison de 80 FCFA l'œuf même s'il faut déplorer le fait que certains commerçants véreux vendent encore une alvéole d' œuf á 2700 FCFA 2800 FCFA par endroit, 100 FCFA un œuf et 150 FCFA comme dans la ville de soa.Pour ce qui est du poulet les prix doivent varier à partir de 2500 FCFA, selon la grosseur. Outre la filière avicole les produits oléagineux ; l'huile de palme rouge où l'huile raffinée les prix homologués n'ont pas changé ; 1450 FCFA le litre d'huile raffinée et 800 FCFA le litre d'huile rouge.
La filière riz connaît également la dictature de ces commerçants, qui ont eu à stocker plusieurs sacs, voulant profiter de certaines situations pour augmenter les prix. Ce fût l'une des filières qui a connu beaucoup de tergiversations. Cependant, la bonne nouvelle est annoncée pour janvier 2025, période durant laquelle le marché pourrait se réguler de lui-même, où le sac de riz de 50kg connaîtra une baisse considérable selon les acteurs de ladite filière. Durant les débats, les participants se sont accordés qu’il n'y'a pas de pénurie sur le marché, et si elle existe, celle-ci est créé par les faussaires qui font des stocks pour faire fortune.
A cet effet, des instructions fermes ont été données á la Brigade de contrôle et de fraude du Mincommerce pour traquer ces derniers avec saisi á l'appui. Par ailleurs ceux qui ont émis des doléances crédibles recevront les subventions du gouvernement a rassuré le Ministre du Commerce.
Au terme des travaux, le ministre du commerce s'est dit satisfait de l'appui des opérateurs économiques partenaires de l'État pour le bien-être des populations et de la sécurité alimentaire. C'est donc en toute sérénité que le Ministre Luc Magloire Mbarga Atangana et les différents opérateurs économiques, ainsi que les représentants des droits des consommateurs se sont séparés, avec l’assurance d’avoir le contrôle sur le prix des différents produits disponibles dans les marchés.
François Essomba
Réaction.....
Luc Magloire Mbarga Atangana, le Ministre du Commerce
"Contrairement aux Fakenews qui ont circulées sur les risques de pénurie des produits de grande consommation dans nos marchés, il apparaît très clairement de nos concertations qui se sont faites dans un esprit de transparence totale que ce n'était que des rumeurs. Et donc nous voulions rassurer les consommateurs. Nous avons échangés avec les industries, avec les producteurs. Et nous l'avons fait carte sur table, en présence notamment des associations des consommateurs très vigilantes, sur ces questions. Mais au-delà des pénuries, il n'y aura pas de spéculations sur les prix".
Réaction.....
Jacquis Gabriel Kemleu Tchabgou Secrétaire général de l'ASROC (Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun)
" Nous avons à peine 500 milles tonnes de production annuelle d'huile de palme brute, pour une demande de 2,4 millions de tonnes. Est-ce que vous imaginez le déficit. Malgré ce déficit-là, nous travaillons depuis plus de 10 ans pour éviter la pénurie. Nous le faisons à travers les concertations qui se faisait essentiellement à travers le comité de régulation qui se trouve au ministère du commerce, mais désormais au sein d'inter palme, c'est la seule inter profession au sens réel du terme qui existe au Cameroun pour le moment c'est bon que vous le sachiez et qui regroupe non seulement les chercheurs, mais ceux également qui produisent, qui transforment et qui commercialisent. Donc nous nous sommes rendus compte qu’il fallait rapidement penser à une importation d'une portion du déficit. Parce qu'aucune entreprise de raffinerie ne travaille à 50% au Cameroun. C'est bon de le savoir, vous avez des unités qui ont des capacités de quasiment 20 mille tonnes par mois. On a mis sur pied une équation qui permette une répartition sur les bases de la capacité réelle de transformation des entreprises de la disponibilité et du lieu de disponibilité. Parce que vous savez dans la première transformation vous avez la CDC, la Socapalm, vous avez Palmoil qui sont dans les territoires différents. Lorsqu'on vous donne votre quota, vous allez enlevé dans chacune de ces unités en fonction de vos capacités."