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L'annonce faite en fin de semaine par le ministre burkinabé de l'agriculture dans un communiqué va certainement faire plaisir à plus d'un dans le pays. L'Etat entend au cours de cette année 2019 consacrer plus de 61 millions de dollars dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire. Au Burkina en 2018, plusieurs milliers de personnes se sont retrouvées en situation d’insécurité alimentaire en raison d’un déficit céréalier de 477 000 tonnes enregistré lors de la campagne agricole 2017-2018.

 

Photo:cf IRIN

Près de 3,8 millions de personnes pourraient être touchées ou bien bénéficier de cette nouvelle mobilisation qui sera exécutée à travers des actions appropriées dans le cadre d'un plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina. 

Un problème mondial

La question de l'insécurité alimentaire est une préoccupation planétaire. A cause principalement du changement climatique, de nombreux conflits dans centaines zones, le phénomène s'est accentué, mettant à mal, la vie de nombreuses personnes et même des animaux. L'Afrique paye le grand prix de ce fléau.

Selon un rapport publié 2017 au Caire en Égypte par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la sécurité alimentaire dans une région comme l'Afrique du Nord  et au Moyen-Orient se détériore rapidement à cause des confits. L'écart se creuse explique ce rapport entre les pays en conflit comme la Syrie, l'Irak, le Yémen, le Soudan et la Libye et les autres pays. "Le niveau de sous-alimentation dans les pays en conflit est maintenant six fois plus important" affirme la FAO. D'après son directeur général adjoint pour l'Afrique, qui s'exprimait l'année dernière à Khartoum au Soudan à la 30e conférence régionale pour l'Afrique, " la sous-alimentation en Afrique est passée de 21% à 23% environ entre 2015 et 2016" alors que au cours de la même période, "le nombre de personnes sous-alimentées a augmenté de 200 à 224 millions". Pour lui, le sujet est assez préoccupant et demande des réponses urgentes et efficaces.

Aboubakar Sidick MOUNCHILI

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