Rien ne sera peut-être plus comme avant dans le pays dans le domaine de la prise en charge des personnes souffrant des troubles mentaux. Réunis pendant deux jours, dans la capitale camerounaise, les spécialistes du domaine ainsi que l'ensemble de tous les autres acteurs intervenant sur la question, se sont séparés, le 26 septembre 2018. D'importantes résolutions ont sanctionné cette rencontre. Les participants ont ainsi pensé, entres autres, qu'il était judicieux de fédérer les actions des différentes organisations et institutions œuvrant dans le domaine de la prise en charge des personnes souffrant des troubles mentaux. Autre résolution, l'implication ou l'intégration des organisations de la société civile pour une coordination et une visibilité plus large des actions sur le terrain.
D'après ces spécialistes, la maladie mentale, qui ne renvoie forcément pas ou tout simplement à la folie, concerne tout le monde. Les dépressions, le stress et d'autres troubles qui affectent le mental sont à verser dans cette liste. A travers le monde, près de 450 millions de personnes souffrent des problèmes mentaux. Aucun pays n'est en reste d'où la préoccupation des autorités camerounaises. C'est dans ce cadre alors que s'inscrit ces journées camerounaises de la santé mentale, rendues à sa deuxième édition.
Ces journées se sont déroulées sous le thème " Minsanté/Humanitaire: État des lieux et perspectives à l'heure du transfert des compétences en santé mentale ". Elles ont été organisées par le ministère camerounais de la santé publique en partenariat avec l'organisation mondiale de la santé ( OMS) et l'United Nations for Population Agency. L'objectif était de vulgariser les informations sur les questions liées à la santé mentale au Cameroun ainsi que le renforcement de la collaboration entre les acteurs au développement et les organisations qui œuvrent dans le processus de prise en charge des personnes souffrantes ou vivant avec les troubles mentaux.
Sorelle Emagnetik