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Jamais le continent africain n’a été aussi scotché aux consultations présidentielles dans le pays de l’oncle Sam en dehors de ce qu'on a vécu avec Barack Obama en 2008. Hilary Clinton malgré toutes les faveurs des pronostics ici, a été contre toute attente, coiffée au poteau par Donald Trump que presque personne n’attendait …

Le 45ème président des Etas Unis d’Amérique est…Donald Trump, 70 ans bien sonnés, il est magnat de l’immobilier, multimilliardaire et par contre néophyte dans la chose politique aux USA. 290 grands électeurs sur 538 ont fait pencher la balance dans le camp républicain à la surprise générale. L’ex première dame de Bill et sa cohorte de têtes couronnées viennent de mordre la poussière alors que le monde en général et l’Afrique en particulier, la voyait déjà monter les marches de la Maison Blanche comme la première femme à s’asseoir sur le fauteuil d’Abraham LINCOLN.

L’Afrique n’est pas restée indifférente à la déferlante médiatique internationale relayant l’une des campagnes présidentielles les plus mouvementées. Elle a suivi au travers des plateaux de télévision et les reportages en direct, la longue nuit électorale. Ceux qui n’ont pas pu résister, se sont réveillés dans la stupeur, le choc et l’émotion en constatant la longue liste des grands électeurs dans les « twingle states » ayant opté pour le changement avec Trump au détriment de Clinton. Depuis l’aube, les places publiques, les buvettes et les couloirs des bureaux administratifs, laissent monter des gorges chaudes, chacun allant de son commentaire. L’information crève l’écran car tous les médias même africains sont connectés sur le breaking news américain. Seules fausses notes, quelques ‘’pro Trump’’ africains qui déclarent avoir prédit la chute des démocrates trop sûrs d’eux et développant un discours élitiste fade et suranné au contraire du discours novateur du 45ème président bien épicé pour la classe moyenne. A noter aussi le bémol des dictateurs s’éternisant au pouvoir par les constitutions tripatouillées ainsi que par les simulacres d’élections présidentielles ‘stalinienement’ remportées à 99.99%. Quelques chefs d’Etat ont sablé du champagne délestés, pensent ils, de la pression qui pesait sur eux de la part du gouvernement Obama qui voulait qu’il y ait des institutions fortes et non des leaders forts. Clinton ne s’était elle pas faite menaçante face aux Biya, Museveni Nkurunziza, Kabila… Trump prônant une politique de non ingérence favorable à ces derniers. Face à un homme neuf et vierge politiquement, l’Afrique fait face à l’inquiétude et l’incertitude. Ce que l’on sait de Donald Trump, c’est sa verve dévastatrice emprunte de xénophobie, de repli sur soi et même d’islamophobie quand on sait que le continent est en majorité fidèle à Mahomed. De plus, Trump connaît très mal l’Afrique avec ses seules réminiscences dans l’histoire américaine faite des résurgences ségrégationnistes et racistes eu égard à l’histoire récente des negro américains.

L’Afrique n’est pas loin d’être toujours la grande oubliée des joutes pré et post électorales car, même un fils pur sang de l’Afrique tel Barack Hussein Obama, noir de peau, avec femme et enfants quitteront la Maison ‘BLANCHE’ sans avoir investi le moindre copec ou dollard en faveur de ses « frères ». Trump ferait il mieux , Rien ne semble le présager à l’heure qu’il est.

Degramaud NJIFON

 

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