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Paul Biya lui-même, l’actuel chef de l’Etat ou quelqu’un d’autre ? On le saura bientôt car c’est désormais officiel, la course à sa succession au fauteuil du président de la république du Cameroun est lancée. Le décret convoquant le corps électoral a été publié ce lundi 9 juillet 2018. Les camerounais iront aux urnes le dimanche 7 octobre 2018 pour voter le nouveau président du pays pour un mandat de 7ans renouvelable.

Paul Biya ne s'est pas encore prononcé jusqu'ici même comme les appels à candidature fusent de partout à travers le pays. Plusieurs autres candidats se sont déjà déclarés en attendant certainement d’autres noms. Mais rien n’est encore officiel à ce niveau car c’est l’organe en charge des élections et des referendums au Cameroun qui publiera, suivant les dispositions de la loi électorale, autour du 08 aout 2018, les candidatures retenues après leur dépôt par les concernés. La date limite pour ce dépôt est fixée au 19 juillet prochain conformément à l’article 123 du code électoral. La campagne électorale, elle commence le 24 septembre.

Pour l’heure, ça devrait commencer donc à bouger très vite dans les différents états major des partis politiques tout comme dans tout le pays pour cette élection qui arrive dans les délais prévus, mais dans un contexte marqué d’une part, par une crise violente qui secoue deux régions du Cameroun dite anglophones et d’autre part, par une certaine situation encore d’insécurité et peur latente dans la partie septentrionale bien que sous contrôle du fait de la secte terroriste Boko Haram, réduite dans ses propres retranchées. C’est dire que tous les regards sont tournés vers le Cameroun pour voir comment les choses vont se passer sur le terrain avec cette élection annoncée surtout que celles des députés, dont le renvoi a été sollicité, motif officiel, chevauchement dans le calendrier électoral, pendant que d’autres personnes parlent du contexte non propice dans le pays pour l’organisation des élections.


Aboubakar Sidick MOUNCHILI