Destituée par le Parlement en début du mois de décembre dernier pour son implication supposée dans le grand scandale impliquant son amie de longue date Choi Soon-sil, la présidente Sud-Coréenne et ses avocats n'ont toujours pas décidés si elle se présentera a la cour constitutionnelle ou non. Ladite Cour constitutionnelle pourrait rendre son verdict avant le 13 mars, date à laquelle une autre juge, Lee Jung-mi, verra son mandat s'achever.
Mais avant, L'équipe d'investigation s'attend à questionner Park la semaine prochaine. Si l'interrogatoire a lieu, celui-ci pourrait influer sur la décision de Park de se présenter ou pas devant la Cour, ont ajouté les observateurs. En tout cas, des membres de son entourage estiment que des arguments oraux contre les accusations de corruption pourraient avoir un poids auprès des juges de la Cour et améliorer son image au sein de la population. Selon des observateurs, il serait mieux pour la présidente de comparaitre devant la Cour. ces memes observateurs prévoient que Park décidera de se déplacer à la Cour ou non en fonction de la situation globale et notamment de l'évolution de l'enquête dirigée par le procureur spécial, Park Young-soo. Cependant, d'autres personnes pensent toujours que Park doit rester au-dessus de cette affaire, loin du processus judiciaire. Hier vendredi, la Cour a ordonné au panel parlementaire en charge du dossier et aux avocats de Park de soumettre leurs «derniers» éléments avant le 23 février, faisant augmenter la possibilité d'une décision avant le départ de Lee, également à la tête du groupe de huit juges. Après la fin de mandat de son ancien président, Park Han-chul, le mois dernier, la Cour se retrouverait avec sept juges suite à la retraite de Lee. La confirmation de destitution de la présidente nécessite l'approbation d'au moins six juges. Toutefois, le peuple qui l'a dors et déja vomi espere de nouvelles élections présidentielles d'ici le mois de mai prochain. Affaire a suivre.
Dieudonné Ngassam A Séoul
