C'est un précieux appui pour le Cameroun, "reflet concret de l'engagement pris par le partenaire du pays qu'est le Japon, lors de la 4ème Conférence Internationale de Tokyo pour le Développement de l'Afrique(TICAD) tenue en 2008" a déclaré le ministre camerounais de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, au moment de la signature de la convention. Cet apport japonais vise le développement de la filière riz au Cameroun.
Les équipements et matériels, sont évalués à hauteur de deux cent millions de yen japonais, soit environ un milliard de FCFA. La convention a été signée à Yaoundé, le mardi 20 août 2019 par les représentants des deux gouvernements, le Japon par son ambassadeur au Cameroun, TSUTOMU OSAWA et le ministre de l'économie pour la partie camerounaise.
Lors de TICAD 4, le Japon s'était engagé de doubler la production du riz en Afrique entre 2009 et 2019. La coopération dans le domaine de la riziculture est l'une des composantes les plus importantes de la coopération du Japon avec l'Afrique a dévoilé à la presse, l'ambassadeur OSAWA.
En appuyant le Cameroun, non seulement en matériels et équipements mais également avec les experts qui travailleront à côté des experts camerounais, le Japon entend permettre aux structures camerounaises spécialisées dans la production du riz dans le pays, notamment dans le cadre du projet de Développement de la Riziculture Pluviale de Plateaux en zone de forêt à Pluviométrie Bimodale(PRODERIP), à augmenter leur capacité de production. Il est question d'accroître de manière substantielle et à court terme, la production de riz au Cameroun. La finalité étant, a ajouté, le ministre Aalamine Ousmane Mey, de contribuer à la sécurité alimentaire dans le pays et surtout "d'améliorer la position de la balance commerciale du Cameroun par une réduction drastique de l'importation du riz".
Projet conçu pour une durée de 5 ans, les zones d'intervention du PRODERIP sont les régions du centre, de l'est et du nord-ouest. Il a été lancé en octobre 2016 avec l'arrivée du premier expert japonais.
La signature de cette convention intervient au moment où le Japon prépare sur son sol une autre rencontre avec l'Afrique. Le Cameroun est annoncé à son plus niveau par la participation effective du chef de l'État.
Aboubakar Sidick MOUNCHILI