Le visage d’un pays déchiré par la guerre civile et une armée incapable de sécuriser seule le pays, dans l'avenir, est entrain de changer progressivement même si sur place, les choses sont encore un tout petit peu compliquées sur le plan sécuritaire. RFI sur son site rapporte que « Depuis la fin décembre des affrontements entre le MNLC d'Ahmat Bahar et un autre groupe armé, RJ (Révolution Justice), se poursuivent dans le nord-ouest de la Centrafrique autour de la ville de Paoua, non loin de la frontière tchadienne. » Les déplacés se comptent malheureusement encore par milliers.
Près de 5 000 personnes seraient arrivées au Tchad et 58 000 à Paoua selon la même source qui s’appuie sur les derniers chiffres du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).
(c) photo: Amnesty international
Toutefois, ce n’est plus le chaos car la RCA vit aujourd’hui et ceci grâce d’abord à la volonté d’une partie de son peuple et surtout celle de la communauté internationale sans oublier ses grands voisins que sont par exemple le Cameroun et le Tchad qui ont pesé de tout leur poids pour le retour à l’ordre dans ce pays où pendant de long mois, les communautés se sont opposées faisant des milliers de morts et des déplacés dans ces pays voisins. Le pays peut continuer de compter sur de nombreux partenaires. Un don financier d’environ 12,7 millions de dollars, c’est le montant annoncé ces derniers jours par les Etats Unis pour venir au secours de la RCA et de son armée.
Avec ce montant, il est question, dit-on de renforcer les programmes de formation concernant la maintenance des véhicules et du matériel de communication. L’autre volet de cette assistance financière à l’armée centrafricaine, vise l’organisation des cours d’anglais à l’intention de certains personnels militaires, une formation extrêmement utile pour ces derniers, pressentis pour des grands stages aux Etats-Unis où on ne parle que l’anglais.
Sorelle Emagnetik (stagiaire)
