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Alors que les prix des matières premières flambent et que les dirigeants du monde entier s’inquiètent des pénuries d’énergies électriques, en Afrique, des millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité. La moitié des habitants du continent ne peuvent pas utiliser un ventilateur lorsqu’il fait chaud, conserver les aliments au frais ou simplement s’éclairer en cas de besoin.

A en croire un récent rapport de la Banque mondiale, en Afrique de l’Ouest par exemple seul quelque trois pays sont en bonne voie pour garantir un accès à l’électricité à tous leurs habitants d’ici 2030.

A ce rythme ajoute le rapport de la banque, 263 millions d’habitants dans la région seront toujours privés d’électricité dans 10 ans. La région affichant un taux d’accès à l’électricité qui sont parmi les plus faibles du monde : 42% pour la population totale et 08% à peine en milieu rural.

A l’échelle du continent, depuis 2021, indique l’Agence internationale de l’Energie(AIE), dans une récente étude, depuis 2021, l’Afrique compte 25 millions de personnes de plus sans énergie électrique (environ 4% de plus comparé à 2019): La faute à la pandémie de la Covid-19 et à la crise qui a mis un terme à plus de dix ans de progrès constate « l’Africa Energy Outlook 2022 ». Des chiffres qui ont de graves conséquences car avoir accès à l’électricité est un jalon important pour élargir les perspectives et les choix qui s’offrent aux individus. C’est une condition indispensable pour stimuler l’activité économique, mais aussi un facteur essentiel pour améliorer le capital humain.

Le solaire comme alternative ?

Faire la promotion des énergies renouvelables afin d’inverser la tendance et pourquoi pas atteindre un taux d’électrification de 100% en Afrique : Tel est le leitmotiv d’ « Afrique Energies nouvelles ». Face à la presse le 26 août 2023 à Yaoundé, Eric Ngueguim, le directeur général de cette entreprise camerounaise a exploré tous les avantages qu’offre le solaire pour électrifier l’Afrique. Avec un temps d’ensoleillement qui compte parmi les plus élevé de la planète (environ 3 000 heures par an), les réserves théoriques disponibles et exploitables du continent ont été évaluées à près de 600 millions de TWh/ an. Ce qui place l’Afrique loin devant l’Asie (37,3 millions de TWh/an ou encore l’Europe (03 millions de TWh/an). Avec ce potentiel, il est donc inadmissible qu’un africain puisse ne pas avoir accès à l’énergie, a indiqué, Eric Ngueguim.

Pour cela, celui qui est par ailleurs président du Syndicat des Energie renouvelables au Cameroun a propose des offres et des mécanismes permettant de répondre efficacement aux questions de déficit énergétique en Afrique, que ce soit en zone urbaine ou rurale. Ventilateurs, caméras de surveillances, ampoules rechargeables… Ces offres à moindre coûts et payables en tranches afin de faciliter leurs accès à un plus grand nombre de populations au Cameroun et dans toute l’Afrique sont entre autres constituées de : Cameras de surveillances solaire ; de ventilateurs solaires ; d’ampoules rechargeables ; de kits contenant des émetteurs radio qui fonctionnent à l’énergie solaire ; de lampadaires ; de panneaux solaire produisant une énergie alternatives qu’on peut brancher sur le réseau afin de réduire les consommations d’énergies.

Pour, Eric Ngueguim, ces produits présentés à l’opinion publique nationale et internationale au cours de cette rencontre avec les hommes et femmes des médias ont l’avantage d’être non seulement robustes. Mais, répondent également aux normes de qualité et environnementales, contrairement à certains équipements souvent installés en Afrique qui s’avèrent souvent par la suite être inadapté.

En outre, l’Offre d’ « Afrique Energies nouvelles » comme alternative au manque d’énergie sur le continent passe par la formation. Pour cela, l’entreprise a mis sur pied un institut de formation qui offre aux jeunes africains, la possibilité de se former dans le solaire photovoltaïque, le solaire thermique, l’Energie du bâtiment, l’audit énergétique, le bâtiment et l’environnement, l’architecture bioclimatique, la construction et l’habitat durable, la biomasse, la petite hydro et l’éolienne, notamment. Autant de filières et d’énergies vertes à développer afin de sortir le continent du marasme énergétique et par ricochet économique dans lequel il se trouve actuellement. Le potentiel étant ce qui manque le moins au continent. Et avec les formations adaptées qu’offre l’Institut supérieur Afrique Energie Nouvelles, il y a bon espoir.

Julien Efila

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