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Les fidèles du petit écran au Cameroun notamment ceux de la Crtv et surtout du programme "Espace politique" vont de nouveau renouer avec l'Union Démocratique du Cameroun sur le plateau.  Le parti  avait  mis  momentanément un terme  à  sa  participation à cette émission. Beaucoup ne savait pas pourquoi.  Derrière cette décision majeure, prise il y a un an, "des dysfonctionnements et des déviances regrettables constatés dans ce programme, des censures multiples, consistant à supprimer des parties essentielles des communications hebdomadaires sous prétexte que celles-ci débordent le timing imparti, portant un sérieux coup à la cohérence des messages de l’opposition", en somme, entre autres un traitement dont l’UDC dit récurrent, inacceptable de la  part des agents désignés pour la modération de ce programme comme ce fut le cas le mercredi 25 juillet 2016, où le journaliste de la CRTV et «  modérateur pour la circonstance a eu un comportement irrespectueux vis-à-vis des représentants des partis politiques d’opposition en général et de l’UDC en particulier, en tenant des propos humiliants, discourtois, déshonorants dans une attitude de condescendance avérée, s’érigeant en défenseur acharné du RDPC alors que son rôle ne consiste qu’à la simple facilitation des Acteurs politiques membres du panel … ».

Ces clarifications ont été données par le Dr Adamou NDAM NJOYA, président national de l’UDC au siège de cette formation politique à Yaoundé. C’était jeudi dernier.

Les griefs semble-t-il, sont très nombreux. Constat fait par l’Union Démocratique du Cameroun et d’autres partis politiques, « La diffusion de l’émission est constamment remplacée par les points de presse du Ministre de la Communication  suite à des décisions unilatérales de la CRTV. Les thèmes des débats de fins de mois  doivent être arrêtés par consensus, la tendance a toujours été de les imposer en fonction des convenances du RDPC ».

Pour l’UDC encore, « malgré le fait que les débats de fins de mois sont les seuls plateaux présumés où toutes les formations disposent du même temps d’expression, les journalistes modérateurs ont la propension à toujours favoriser les représentants du RDPC qui ne se gênent pas pour conserver la parole plus longtemps que les autres. » Tout se passe alors comme si ces présentateurs de l’office de la radio et de la télévision nationale affectés à ce programme avaient un parti pris ou encore avaient pris fait et cause pour le parti au pouvoir au mépris de la neutralité et du respect des uns et des autres, du professionnalisme, le respect de la diversité dont ils devaient faire preuve.

Autre cerise sur le gâteau, indique l’UDC, à la fin du mois de Juin 2016,  la CRTV a décidé, sans informer les uns et les autres, « de ne pas diffuser le débat sur le code pénal qui venait d’être adopté par le parlement et au lendemain de sa promulgation  par le Président de la République ; débat qui avait pourtant été régulièrement enregistré. »  «Nous avons constaté les faits en même temps que les auditeurs après plusieurs heures d’attente vaine devant nos  postes radios», se rappelle MONGWAT Amadou Ahidjo, Secrétaire National à la Communication et Membre du Bureau Politique de cette formation politique.

D’après le président de l’UDC, cette situation a été portée à l’attention du ministre de la Communication avec la « demande d’une convocation dans les meilleurs délais d’une rencontre d’évaluation du fonctionnement de cette émission dans le sens de revisiter la gestion ayant prévalu jusqu’alors et envisager des ajustements et autres réaménagements comblant les diverses insuffisances constatées et surtout arrêter les règles de  discipline interne sous forme de charte dans cette émission qui est une institution ».

En rappel, Espace politique est un espace d’expression des Partis Politiques représentés à l’Assemblée Nationale. Ce programme est institué par la loi sur la Communication sociale du 19 Décembre1990. Le ministre de la Communication, confirme l’Union Démocratique du Cameroun qui a répondu le 22 Août 2016 en l’invitant à reprendre l’émission avec  promesse de convoquer une rencontre d’évaluation dès que possible et qui n’a jamais eu lieu jusqu’à ce jour a déclaré à la presse le Dr Adamou NDAM NJOYA. 

Le président national de l’UDC, l’ensemble de membres du bureau politique de ce parti ainsi que les militants veulent prendre les camerounais et le reste de l’opinion à témoin sur la façon dont cette émission est gérée, sur la façon dont les affaires du pays sont traitées par certains responsables.

Quoiqu’il en soit, il n’est pas question d’abandonner définitivement cette émission car c’est un droit des partis politiques dit-on au sein de l’UDC. C’est pourquoi le parti a choisi de revenir sur les antennes avec l’espoir que son retrait des antennes il y’a un an qui est en fait un signal fort ou un message de dénonciation, l’appel à l’évaluation et l’amélioration sont allés loin ou continuent de faire sa route.

En invitant les uns et les autres à prendre leurs responsabilités et œuvrer pour la république et non pour les intérêts égoïstes, le Dr Adamou NDAM NJOYA a également indiqué que le déficit du dialogue dans la gestion des affaires du pays peut conduire à des situations de crise ou l’enlisement. Le Cameroun a des acquis qu’il faut préserver. Les acquis laissés par les pères fondateurs de l’unité du Cameroun, du vivre-ensemble que le leader de l'UDC a rappelé à l'auditoire au cours de ce point de presse d'annonce du retour de sa formation politique sur les antennes de la CRTV. Ces camerounais a-t-il fait remarquer, ont jeté des bases et si les deux Cameroun se sont retrouvés, c’est parce que les gens avaient mis en contribution leur volonté, leur détermination, leur sincérité, leur vision et l’urgence d’une vie en commun pour le bien de tout le monde. Le dialogue est au centre de tout cela et c'est même la clé de tout a -t-il expliqué en faisant remarquer également que le dialogue permet de respecter les autres, de les comprendre, discuter, de travailler pour le bien de tous et surtout de trouver à chaque fois que cela s’impose, des solutions aux problèmes auxquels on fait face.


Aboubakar Sidick MOUNCHILI

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