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Avec l'explosion, jeudi 21 septembre à Bamenda, capitale du nord-ouest Cameroun, d'une bombe de fabrication artisanale, le gouvernement camerounais estime que le pays a désormais à faire aux terroristes. "Je confirme, au nom du gouvernement, qu'il s'agit d'un mouvement terroriste" a déclaré le ministre de la communication, au cours d'une rencontre avec les journalistes sur cette actualité préoccupante au Cameroun. Il s'est voulu très affirmatif à propos en évoquant, une série d'attaques, à intervalle régulier, ces derniers jours, dans la ville de Bamenda, perpétrées par "des individus qui réclament la séparation d'une partie du Cameroun, les parties dites anglophones".

Pour Issa Tchiroma Bakary, leur procédé, " une violence qui s'accentue au fil du temps, des attaques contre la vie des innocents, la destruction des biens publics, des établissements scolaires et la perturbation de l'école, etc. " n'est pas loin de celui de Boko Haram dans la partie nord du pays que le gouvernement combat déjà avec la dernière énergie. Il en sera de même avec les activistes dits de la crise anglophone " qui ont atteint un autre palier, de la mise en exécution de leurs menaces et l'utilisation de l'arsenal de guerre". L'attaque à la bombe a fait trois blessés, tous des fonctionnaires de police qui ont été immédiatement évacués par voie aérienne à Yaoundé pour des soins.

Au moment de la mise en ligne de cette information, aucune revendication n'a été encore faite. Toujours est-il que pour le gouvernement, cet acte comme l'incendie d'un dortoir d'élèves dans un campus scolaire, il y'a quelques jours, ou des attaques répétées des installations des forces de sécurité dans la région du nord-ouest pour ne citer que ceux-ci " sont l'œuvre des sécessionnistes ". La vie ne sera pas menacée, le gouvernement camerounais entend prendre toutes les autres mesures nécessaires pour assurer à tous, la sécurité. Ainsi s'est voulu être claire le porte-parole du gouvernement camerounais. L'État d'urgence est-il en ligne de mire? En répondant à un journaliste sur cette question, le ministre de la communication a fait savoir que le gouvernement ne va pas dévoiler sa stratégie de lutte qu'il entend mener contre ceux-là "qui mettent la paix en péril dans les régions du sud-ouest et du nord-ouest".


Cette sortie officielle d'une autorité camerounaise sur les récentes actualités de la crise anglophone intervient quelques heures avant la prise de parole du Chef de l'État camerounais, à la 72eme assemblée générale des Nations-Unies à New-York. Paul Biya est également attendu sur cette question portée depuis quelque temps sur la scène internationale. Le Cameroun est un État indivisible, ouvert au dialogue et très attaché à la paix et la sécurité de tous, ne manquera pas certainement de réaffirmer le président camerounais, entre autres, dans son discours, pour donner la position de son pays et tenter de désillusionner "ceux qui croient à une quelconque séparation d'une partie du Cameroun".

Aboubakar Sidick M.

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