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La nouvelle était très attendue par la communauté internationale, celle du rapport de l’analyse de l’ADN des restes présumés de Thomas Sankara.  La contre-expertise réalisée récemment en Espagne a produit le même résultat que celui de la première réalisée à Paris à savoir : « Les ADN n’étaient pas détectables, et ne permettaient pas d’identifier à coup sûr les victimes.

La nouvelle expertise n’a pas permis d’observer un profil génétique, ce qui veut dire qu’on n’a pas pu identifier l’ADN » affirme l’un des avocats de la famille Sankara Me Bénéwendié Sankara. « C’est malheureux, c’est même triste de constater que cela n’a pas été possible, mais cela ne met pas fin à la procédure, qui continue (mais) avec des difficultés majeures quant à pouvoir certifier qu’il s’agit de l’ADN (de Sankara) », a-t-il poursuivi.

Les vrais restes du «père de la révolution burkinabé » assassiné en 1987 ne sont pas officiellement identifiés ce qui pose le problème moral pour la famille du défunt qui ne sait plus sur quels restes elle se recueille. Parmi les 13 inculpés dans cet assassinat se retrouve l’ex président Blaise Compaoré exilé en Côte d’Ivoire, qui sait certainement ce qui a été fait du cadavre de son « ami » d’alors…


Pierre Pochangou

 

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