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Où en est-on avec le plan de réponse humanitaire (PRH) en république Centrafricaine en termes de besoins et de réponse depuis son lancement? La réponse, ce lundi, 14 mai 2018 dans la capitale camerounaise. Membres du corps diplomatique accrédités auprès de la République du Cameroun, les représentants des agences du système des Nations Unies,  les Représentants des donateurs de la RCA, hommes des médias, entres autres,  vont se retrouver dans le cadre d’une session d’information sur la situation humanitaire en République centrafricaine.

Cette rencontre sera conduite par Najat Rochdi, le Coordonnateur humanitaire pour ce pays déchiré depuis quelques années par une profonde crise dont les dégâts sont extrêmement lourds. Ça sera en présence de la Ministre centrafricaine de l’Action Humanitaire et de la Réconciliation nationale, Virginie Baïkoua et Joseph Inganji, Chef de Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies très connu sous acronyme anglais OCHA (Office for the Coordination of Humanitarian Affairs.) qui va présenter  la situation et le Plan de Réponse Humanitaire 2018.
Photo:  www.rfi.fr

Plus d’un million, deux cent mille centrafricains ont été obligé de subir un déplacement forcé. Sur la seule période du premier trimestre 2018, par exemple, le nombre de personnes déplacées est resté élevé. « En mars 2018, il était de 687 398 Personnes déplacés internes (PDI). Pendant cette période, la Centrafrique comptait 568 572 réfugiés dans les pays voisins », chiffres contenus dans le communiqué parvenu à notre rédaction. Ce même document officiel soutient pour démontrer le caractère préoccupant de la situation sur le terrain « qu’un centrafricain sur 4 est toujours soit réfugié, soit déplacé interne. » en mentionnant qu’en 2018, « 2,5 millions de personnes, soit la moitié de la population a besoin d’assistance humanitaire. »

On n’a assisté jusqu’ici qu’à un faible taux de financement des activités humanitaires du Plan de réponse humanitaire, seulement 8%  de 515,6 millions dollars, soit de 38,7 millions. Une réponse largement en deca des attentes, observeront sans doute tous les acteurs convies à la session d’information de ce lundi à Yaoundé, non pas pour rester sans réactions, mais pour voir, comment chacun dans son domaine, apporter sa contribution dans le plaidoyer en faveur d’un financement accrue de l’action humanitaire en République centrafricaine. C’est l’objectif d’ailleurs de cette rencontre.

Aboubakar Sidick MOUNCHILI