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C’est une page de plus de la coopération entre la Russie et le Cameroun qui s’est écrite le mercredi 28 avril 2021 dans la capitale Camerounaise, Yaoundé. Le projet de soutien à l’éducation de ce pays par le fabricant russe des logiciels bureautiques MyOffice, a pris officiellement corps avec la signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement du Cameroun et la partie russe représentée par la Societé Carosel Finance S.A pour le compte du géant des logiciels russe qu’il représente au Cameroun.

Cette signature est la suite d’une belle aventure, une visite d’une délégation russe des hommes d’affaires venue présenter un outil de travail, des logiciels, et reçue en audience au Cameroun, le 23 janvier 2020, par le ministre en charge de l’Education de Base.

Pour coller au symbole, c’est dans un établissement scolaire, que s’est déroulée cette cérémonie de signature de protocole d’accord qui traduit l’engagement des deux parties à acheminer désormais ensemble pour le développement du secteur de l’éducation au Cameroun grâce au numérique. Cela s’est passé sous le regard joyeux des jeunes élevés triés comme échantillons, pour être témoin de cet évènement historique dans le vaste programme de la modernisation de l’enseignement et la formation au Cameroun. Par cet accord, l’entreprise Carousel Finance SA pour le compte de MyOffice, offre gratuitement au Cameroun, 1 million de licences d’exploitation du logiciel MyOffice, avec possibilité d’assistance technique garantie pour la prise en main de cet outil par les utilisateurs.

C’est la première fois qu’autant de licences pédagogiques sont exportées et gratuitement hors de la Fédération de Russie, a-t-on appris auprès des orateurs du jour. Le Cameroun, grand bénéficiaire de ce soutien d’une entreprise russe, est le premier pays sur une liste de 5 pays dont 4 sont encore en pleine négociation, a également confié, visiblement très heureux de l’aboutissement d’un tel projet, le ministre camerounais de l’Education de Base, Laurent Serges Etoundi NGOA.

« Aujoud’hui, l’ambition du gouvernement est de voir toutes les écoles, des fins fonds des villages jusqu’en ville, avoir un dispositif informatique pour que nos enfants soient habitués à cela, le connaissent, dès leur bas âge et grandissent avec, puisque le numérique va faire partie intégrante de notre vie désormais. A cet effet, la structure de base, c’est le software, c’est la licence, c’est le logiciel. Tout le monde peut acheter un ordinateur, une tablette. Mais lorsqu’il y a un logiciel qui est dédié à quelque chose de précis, je pense qu’on est encore mieux armé. C’est la raison pour laquelle nous saluons ce projet qui montre à suffisance, la pertinence de la diplomatie camerounaise » a-t-il déclaré.

Sur les pistes d’une riche coopération

Le Cameroun entretient avec la Fédération de Russie une riche coopération et diversifiée dans plusieurs domaines dont celui de la Formation et de l’Education. Ce qui justifie la présence à cette cérémonie, de plusieurs responsables ministériels camerounais en charge des secteurs comme l’emploi et la formation professionnelle, l’enseignement supérieur ou encore les postes et télécommunications. Ces logiciels vont d’ailleurs être repartis dans ces départements ministériels afin de servir la cause attendue, a devoilé le ministre de l’Education de Base en ajoutant que

« En Russie ; l’Enseignement primaire et maternel en ce qui concerne l’informatique est gratuit. C’est la raison pour laquelle, notre coopération avec MyOffice, représenté par Carossel Finance SA a voulu faire pareil au Cameroun pour être en accord avec les usages en Russie. »

Ce qu’a confirmé, Hilari Jafar, le représentant de MyOffice, en ces termes :

« On est dans un processus de décentralisation. On est dans une volonté d’égalité de chances. La formation qui est donnée à la base par Carossel Finance et MyOffice va permettre très rapidement, dès demain, de mettre très rapidement en place l’ensemble de ce système, de le déployer. Ça prendra évidement quelques mois, voire des années dans certaines régions. Mais nous espérons, à la fin, être au même niveau que dans les écoles en Russie »

Aboubakar Sidick MOUNCHILI

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