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Par Journaldebrazza.com source Xinhua - 17/06/2016
C’est ce que pense la présidente de la commission de l’Union africaine, le Dr Nkosazana-Dlamini Zuma, qui s’est exprimée jeudi 16 juin à Kigali
Les jeunes africains qui représentent 70% de la population ont le potentiel de surmonter les obstacles d'intégration en Afrique, a affirmé le Dr Nkosazana-Dlamini Zuma, présidente de la Commission de l'Union africaine (UA).

Elle s'est ainsi exprimée jeudi 16 juin à Kigali, lors d'une conversation communautaire avec le centre de Global Shapers de Kigali, une branche de la communauté de Global Shapers.
La communauté de Global Shapers, une initiative du Forum économique mondial (WEF), est un réseau de centres localisés développés et dirigés par les jeunes dans leurs pays respectifs.

La réunion tenue sous le thème: "L'Afrique que nous voulons" a insisté sur l'engagement des jeunes à prendre les devants dans la défense de l'intégration du continent.

"La jeunesse a besoin de trouver son chemin vers le haut à travers la création de leur propre environnement pour réaliser leur potentiel. Vous faites partie de l'Afrique que nous voulons aujourd'hui, mais surtout vous êtes l'Afrique de demain. Façonnez cet avenir", a déclaré Mme Zuma.

Elle a noté que les gouvernements africains devaient lever les restrictions de voyage pour permettre la libre circulation des idées et des compétences créatives à travers l'Afrique.
"En tant que jeunes, vous devez identifier votre responsabilité pour créer un environnement qui permet à tous les jeunes en Afrique d'atteindre leur plein potentiel".

Selon la présidente de la Commission de l'UA, les citoyens doivent jouer leur rôle et pousser leurs dirigeants à l'intégration en Afrique pour permettre à tous les citoyens d'exploiter les ressources disponibles et d'améliorer les moyens d'existence et les revenus.

 

 Zuma est à Kigali avant le 27e Sommet de l'UA qui se tiendra à Kigali du 10 au 18 juillet sous le thème "2016: l'Année africaine des droits de l'homme, avec un accent particulier mis sur les droits de la femme".

Selon Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères, les jeunes africains doivent promouvoir le partage de l'expérience pour éliminer la peur de l'ouverture des frontières du continent.
"Pour ouvrir nos frontières, nous devons examiner les avantages économiques et culturels. Il y en a beaucoup. En tant qu'Africains, nous n'avons aucune raison de ne pas faire le commerce entre nous et d'approfondir l'intégration", a-t-elle souligné.

Les pays partenaires d'Afrique de l'Est comme le Rwanda, le Kenya et l'Ouganda sont en train de déployer diverses initiatives d'intégration régionale, y compris l'introduction de cartes d'identité comme documents de voyage valides pour faciliter la circulation des personnes à travers les frontières des trois pays.

Au cours des 30 dernières années, l'Afrique a tenté de réaliser la libre circulation, mais rien de concret n'a été matérialisé. L'objectif de l'UA est d'abolir l'obligation de visa pour les Africains

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