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La célébration de la journée internationale de la femme est un évènement extrêmement important qui doit être capitalisé à sa juste valeur pour permettre à nos sociétés d’avancer. Or les manifestations organisées lors de cette célébration ne rentrent pas dans ce canevas. C’est ainsi qu’on peut résumer l’attitude des nouvelles autorités du Benin vis à vis de cette célébration. Le folklore habituel, c’est-à-dire les manifestations festives, les pagnes ou tissus choisis pour la circonstance ainsi que les réjouissances excessives… est désormais interdit.

La décision a été rendue public par la Ministre Mathys Adidjatou, selon le site d’informations  www.24haubenin.info  qui a d’ailleurs inviter les femmes béninoises, au nom du Gouvernement, à saisir cette occasion pour en faire une séance de réflexion sur les maux actuelles qui minent ou empêchent l’émancipation de la gente féminine en République du Bénin. Une crainte cependant reste, que  les organisateurs de la célébration de cette journée ne comprennent aisément ou n’apprécient la portée de cette décision gouvernementale. On se souvient de la vague des remous qu’a suscité, il y’a quelques jours, une décision des autorités municipales de la capitale béninoise dans le cadre de l’assainissement urbain qui visait la fluidité de la circulation sur la voie publique occupée le Vendredi par endroit par les fidèles musulmans pour leur traditionnelle grande prière de la semaine, à savoir la prière de Vendredi. Beaucoup y ont vu une atteinte à la liberté de culte. La situation a failli dégénéré obligeant les autorités à revenir sur leurs décisions tout en insistant sur la construction des mosquées et la pratique du culte en leur sein pour permettre à tout le monde de jouir à tout temps des opportunités qu’offrent la capitale béninoise.

Place à la réflexion et l'action sur le terrain.

 (c) photo: fryou-tables-cuisine-jardin.blogspot.com

Pour ce qui est du 08 mars prochain, alors que les préparatifs gagnent en intensité, les nouvelles autorités du pays, marquées par leur volonté de rupture et d’intense travail pour l’émergence du pays voir même de l’Afrique, ont sifflé la fin à une célébration qui a fini par être vidé de son contenu à cause de l’orientation que les uns et les autres lui ont donné. Les défis auxquels sont exposées les femmes sont énormes. Il y’a fort à faire et une telle occasion devrait être mise à profit pour permettre à la société et au pays de marqué un grand pas. Apres chaque célébration, on devrait faire un bilan avant de voir ce qui faut faire la prochaine. Le Benin vient là de montrer un exemple. Comme quoi, le nègre ne doit pas seulement danser.

Aboubakar Sidick MOUNCHILI
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