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La Lutte contre le paludisme au Cameroun, au cours de cette année 2019, va connaître certainement une accélération. Les parlementaires, ambassadeurs de la bataille contre ce fléau, entendent, plus que par le passé, jouer leur rôle dans ce chantier en ce qui les concernent. "La lutte contre les maladies comme le paludisme est une cause noble qui interpelle tous les députés de la nation, indépendamment des chapelles politiques car c'est la santé et la question de l'épanouissement des populations qui sont au centre. C'est pourquoi nous réservons toute notre attention à cette problématique." Ainsi s'est exprimée l'honorable Nguini Effa, présidente du réseau des parlementaires populations et Développement: VIH/Sida, Tuberculose, Paludisme à l'issu de leur réunion trimestrielle consacrée à l'élaboration et l'adoption de leur feuille de route des activités sur ces questions, plus spécifiquement le paludisme pour le compte de l'année 2019.

 

Photo de Famille à l'issu de la réunion trimestrielle des parlementaires ambassadeurs de la lutte contre le #Paludisme au Cameroun. 28/03/2019 à Yaoundé

Pour la directrice Cameroun de Malaria No More, Olivia Ngou, cette rencontre qui s'est tenue le jeudi 28 mars 2019 dans la capitale camerounaise, est capitale et porteuse d'espoir quand à la question du financement de la santé au Cameroun en général, abandonnée entre les seules mains des ménages et des employeurs. La contribution de l'État à ce budget n'étant que de 3,11%, classe ainsi le pays, parmi les derniers du continent. Les élus du peuple, présents à cette rencontre sous l'initiative de #MalariaNoMore, ont reconnu qu'il y'a un très fort travail à faire par rapport à la déclaration d'Abuja afin que la donne change au Cameroun. Autre chantier extrêmement important sur lequel ont aussi beaucoup insisté ces élus, c'est celui plus particulièrement de la lutte contre le paludisme au Cameroun. Cette maladie est responsable de 24,3% de consultation, 31,8% chez les enfants de moins de 5 ans et de plus de 13% de décès dans les formations sanitaires d'après les chiffres 2016 du Programme National de lutte contre le Paludisme. Les femmes enceintes et les enfants sont les plus touchés et aucune zone du Cameroun n'est épargnée. Une situation à laquelle on peut pourtant apporter des solutions si tous les acteurs de la société s'y mettent. L'appropriation de la lutte contre le paludisme, le plaidoyer pour la mobilisation des ressources et de toutes les énergies afin de parvenir à des actions concrètes, efficaces, rapides et pour toutes les populations ont été ainsi  au menu des discussions, comme entre autres activités de la feuille des activités 2019 d cs élus au cours de cette rencontre qui s'est achevée par sa validation bien que ce soit encore un draft d'après la présidente du réseau.

 Les parlementaires ambassadeurs de la lutte contre le Paludisme au Cameroun face à la presse. 28/03/2019 à Yaoundé

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Le #Cameroun prépare une autre vaste campagne de distribution de moustiquaires imprégnées, le dénombrement étant en cours dans les différentes régions, les députés ont convenu, afin d'éviter les échecs du passé, de la nécessité de suivre de près cette opération. Le souhait émis est que les cibles soient réellement atteintes, c'est à dire que les personnes visées puissent recevoir justement les moustiquaires imprégnées  et que les populations soient également encourager à les utiliser. Beaucoup d'activités seront menées tout au long de l'année dans le cadre de ce combat acharné contre le paludisme au Cameroun et d'autres maladies ont-ils déclaré presqu'en choeur.

C'est à la suite d'un atelier de renforcement des capacités des parlementaires à la prévention et à la prise en charge du paludisme au Cameroun  organisé en 2015 par Malaria No More qu'une dizaine d'élus du peuples se sont engagés à être des ambassadeurs de la lutte contre le paludisme au sein de l'Assemblée nationale et dans leurs communautés. Ils sont aujourd'hui plus nombreux encore à avoir embrasser la noble lutte. Dans le cadre de la sensibilisation en matière de prévention contre le paludisme, de nombreuses activités communautaires avec les parlementaires ont été organisées dans le pays et cela depuis 2016. Au cours des deux dernières années, c'est à dire depuis 2017 et 2018, Malaria No More s'efforce à rendre ce partenariat avec les parlementaires encore plus solide, en constituant un pool des élus engagés qui aident à sensibiliser et à mobiliser leurs pairs et les membres de leur communautés pour cette cause, ainsi que des fonds additionnels pour la lutte contre le paludisme au Cameroun

 

Aboubakar Sidick MOUNCHILI.