Des tirs ont duré quelques heures d'après de nombreuses sources civiles. Ils été entendus mercredi soir, 08 janvier 2024 dans la capitale tchadienne. "Des assaillants drogués" ont ouvert des feux aux alentours de la Présidence de la République à la tombée de la soirée. Très vite, un vent de panique s'est emparé d'une bonne partie de Ndjamena. Il a fallu la sortie de nombreux hauts cadres du Gouvernement dont le ministre des Affaires étrangères dans les réseaux sociaux pour permettre à certains tchadiens de dormir tranquillement.
La situation a été très vite maîtrisée a assurée les membres de gouvernement et le calme est revenu. Pistolet à la ceinture, entouré au fond des éléments des forces de sécurité, l'air dégagé, le ministre Koullamallah des Affaires étrangères a fait son poste dans un coin dit-il, du palais présidentiel. Le bilan de la riposte énergique de la garde présidentielle a permis de neutraliser 18 commandos des 24 hommes rapporte-t-on, "venus du quartier. Un garde du palais a perdu la vie dans l'affrontement. Le porte-parole du gouvernement tchadien, ministre des Affaires étrangères, parle d'un "petit incident" et dénonce une "tentative de déstabilisation", heureusement très vite balayée. L'identité des commandos qui ont nourri ces tirs n'est pas encore dévoilée, ni leur provenance.
Cette attaque sur le palais présidentiel intervient alors que le ministre chinois était en visite au Tchad. Elle intervient également quelques temps après que Ndjamena comme Dakar, ait vivement réagi après " une sortie de piste" d'Emmanuel Macron, le Président français, lors de la Conférence des ambassadeurs à travers des propos jugés "mensongers" sur l'Afrique et certains de ses dirigeants au sujet de la guerre contre le terrorisme dans le Sahel et la stabilité de certains pays.
Aboubakar Sidick