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C’est une autre étape importante dans l’organisation des élections régionales du 06 décembre prochain au Cameroun, qui se joue en ce moment dans le pays. Au lendemain de la clôture de dépôt des dossiers de candidature par les différents acteurs, les membres du Conseil Electoral d’Elections Cameroon (Elecam) sont réunis à Yaoundé à l’immeuble siège de cet organe chargé de l’organisation, de la gestion et de la supervision du processus électoral et référendaire au Cameroun.

Pendant plusieurs jours, ils vont examiner, conformément à la loi électorale en vigueur au Cameroun, les piles de documents, dossiers des différents candidats à cette première élection du genre dans le pays. La deuxième session de plein droit du Conseil Electoral, consacrée à cet exercice, s’est ouverte le dimanche 27 septembre 2020.

Cette session a été ouverte par le président du Conseil Électoral d’Elections Cameroon, ENOW ABRAMS EGBE.

Les travaux vont déboucher sur la publication des listes des candidats acceptés ou rejetés pour ces élections. "Le respect de la loi électorale par tous les intervenants de manière à assurer la régularité, l'impartialité, l'objectivité, la transparence et la sincérité du scrutin", missions régalienne de Elecam, ont été rappelées par le président du Conseil Électoral à l'ensembe des membres.

Ces missions impliquent pour chacun d'eux, a-t-il souligné, "des valeurs et des qualités intrinsèques telles que la rigueur, l'intégrité, la neutralité, le sens du service et de l'intérieur général et enfin un patriotisme infaillible."

 

Les signes de la defaite du front du boycott

Même si le nombre des partis politiques, des femmes également par exemple, en compétition ne sont pas encore dévoilés car c'est aux termes de cette session de plein droit de l'examen des différents dossiers de candidatures que les listes et candidats seront connus, Elections Cameroon affirme avoir reçu des dossiers venant des dix régions du Cameroun. Preuve s'il en fallait, pour conclure que les appels de certains acteurs et partis politiques au Cameroun n'ont pas prospéré, du moins déjà à ce stade de la préparation de ce scrutin prévu dans la loi fondamentale du pays et qui n'a jamais été organisé dans le pays.

La réception des différents dossiers de candidature en provenance des 10 régions du Cameroun par le Conseil Électoral

Une grande effervescence a été observée ces derniers jours dans les rangs de certains partis politiques au Cameroun qui ont des conseillers municipaux et même aussi chez d'autres qui en ont pas, mais ont voulu apporter leur son de cloche dans cette autre phase de la construction et de la consolidation de la démocratie camerounaise qui est entrain de s'écrire avec ces élections régionales.

Elecam est déterminé pour sa part, à relever, une fois de plus, les défis de l'organisation d'un scrutin accepté par une très large majorité. L'organe s'active comme toujours dans ce sens, en comptant sur la contribution de l'ensemble des acteurs du processus électoral. Il a même lancé depuis quelques jours, une vaste campagne de communication à travers plusieurs supports, entre autres, en direction des potentiels candidats et électeurs de ce scrutin.

Les conseillers régionaux sont les délégués des départements, élus au suffrage universel indirect par un collège électoral composé des conseillers municipaux et les représentants du commandement traditionnel, élus par leurs pairs, un autre collège électoral, composé des chefs traditionnel de 1er, 2e et 3e degré autochtones, d'après les articles 243 et 248 du code électoral camerounais.

 

Dernière étape dans la mise en œuvre des institutions prévues par la Constitution.

Les Conseils régionaux, ainsi que d'autres nouvelles institutions au Cameroun telles que le Sénat et le Conseil constitutionnel, sont prévus par la constitution, loi fondamentale qui établit la décentralisation comme la forme de l'Etat choisie par le Cameroun.

"Le temps nécessaire" à la mise en œuvre effective de ces différentes institutions dans le pays a suscité assez régulièrement de vives réactions de certains membres de l'opposition politique et de la société civile.

C'est en avril 2013 par exemple que les premières élections sénatoriales ont été organisées dans le pays, 17 ans après la promulgation de la constitution de 1996. Il a fallu 22 ans pour créer le Conseil constitutionnel, l'organe chargé des affaires constitutionnelles et l'organe de régulation du fonctionnement des institutions, également créé en 1996.

Ces élections régionales devraient permettre d'élire 900 conseillers régionaux à travers le Cameroun dont 70 délégués départementaux et 20 représentants du commandement traditionnel dans chaque région.

Aboubakar Sidick MOUNCHILI

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