D'après la CENI, la commission électorale nationale indépendante de la RDC, le candidat de l'UDPS, l'Union pour la démocratie et le progrès social, a remporté l'élection présidentielle congolaise avec 38,57% de suffrages. Ce résultat provisoire a été publié autour de 3h du matin, jeudi, après une longue et folle attente.
Depuis l'annonce de cette victoire, les partisans de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi qui a rendu hommage à Joseph Kabila, sont dans la fête. Martin Fayulu, l'autre candidat de cette élection dénonce "un putsch électoral et parle des résultats fabriqués". Arrivé en deuxième position d'après ces résultats provisoires, un peu plus de 600 000 voix le séparent du vainqueur. Le candidat de la majorité du pouvoir, l'ex ministre de l'intérieur arrive en troisième.
Les réactions à travers le monde sont déjà nombreuses. Si d'aucuns saluent immédiatement l'avènement de la première alternance démocratique, pacifique et libre, d'autres comme la France émettent des réserves sur ces résultats publiés par la CENI. Mais de nombreux congolais surtout assoiffés de l'alternance et orgueilleux de leur pays, il n'ya pas d'attendre des avis venant d'ailleurs sur une élection qui les concerne. Jamais un pays africain ne sert prononcé sur l'élection d'un président en France ou aux USA nous a confié un habitant de Kinshasa joint au téléphone. Ce dernier estime qu'il est temps que la RDC tourne la page de son interminable histoire politique à rebondissements.
Aboubakar Sidick MOUNCHILI