"L' élection présidentielle du 07 Octobre 2018 au Cameroun s'est bien déroulée de façon générale sur toute l' étendue du territoire national. Ce scrutin a été crédible, transparent et libre et a respecté les principes internationaux en matière d' organisation électorale." La déclaration en guise de jugement bilan de cette élection est de la compagnie des experts judiciaires lors d'un point de presse organisé le 17 Octobre 2018 à Yaoundé.
Ce point de presse a été animé par le révèrent pasteur Emmanuel Noumsi, président national de la Chambre des Experts judiciaires et Experts Internationaux du Cameroun, qui a d'ailleurs, au nom de toute la compagnie, félicité le peuple camerounais "pour la maturité dont il a fait preuve au cours du scrutin du 07 octobre 2018". La compagnie appelle au sens du civisme et à la responsabilité de tous, " les institutions de la république étant très capitales pour la préservation du climat socio-politique déjà un peu plus délétère dans certaines parties du pays" a-t-il ajouté. Quelques recommandations ont été suggérées dans le but d'améliorer les légers manquements rencontrés lors de ce scrutin présidentiel pour l' élection future.
Au gouvernement, il s'agit de prendre toutes les mesures idoines pour la préparation et l' organisation à temps des échéances électorales à venir en assurant la pleine sécurité du pays surtout le Sud-Ouest et le nord ouest. Prendre des mesures en vue d' accroître la participation et l' implication des femmes dans le processus électoral et dans les postes de prise de décision. Concernant ELECAM, l'organe doit prendre en compte toutes les recommandations des missions d' observation pour une suite normale des élections à venir. Aussi mettre à la disposition des missions d'observations, le kit de l' observateur et des badges numérotés aux membres de la commission de vote et aussi les distinguer par des gilets. Et enfin, aux partis politiques, respecter les résultats des urnes et privilégier le recours aux moyens légaux en cas de contentieux et éviter d' auto proclamer un candidat en dehors du cadre constitutionnel qui' est le conseil constitutionnel .
L' élection présidentielle du 07 octobre 2018 s'est déroulée dans un contexte particulier où le pays traverse des crises telle, la crise dit Anglophone dans le Sud-Ouest et au nord ouest, puis le boko haram dans l' extrême nord du pays et bien d'autres défis.
Sorelle Emagnetik