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C'est un pas décisif à travers des rencontres de consultations participatives en vue de l'élaboration de la phase 2 que le Cameroun est entrain de marquer pour l'émergence à l'horizon 2035, cap qu'il s'est fixé. Cette vision de développement s'articule en trois phases. La première, mise en œuvre à travers le Document de Stratégie pour la Croissance et l'Emploi(DSCE), d'une période de 9 ans qui arrive à terme, fin décembre 2019. Une deuxième phase qui va s'étaler sur 7 ans à partir de 2020 et est sensé permettre au pays d'accéder au statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. Enfin une troisième phase qui va de 2028 à 2035, période du sacre car sensée faire du Cameroun au final, après les deux précédentes phases, un pays industrialisé et Émergent.

Et pour y arriver, outre la volonté des pouvoirs publics, de tous les camerounais aussi, chacun à jouer sa partition dans cette belle aventure au profit de tout le pays, il faut la méthode et qui passe surtout et aussi, par l'évaluation de chaque étape, la concertation avec les différents acteurs sur le terrain pour voir les bons et mauvais points, ce qui ne marche pas bien, ce qu'il faut faire pour améliorer le rendement dans l'étape suivante. C'est en fait l'exercice auquel on assiste à travers le pays depuis un certain temps.

Le lundi 18 mars 2019, la région du centre est entrée dans la danse. Comme partout ailleurs, cette rencontre s'est voulue être une plateforme riche en expériences et intelligences, de discussions constructives autour des problèmes du Cameroun.

Ouverte au Cercle Municipal de Yaoundé, au nom du ministre camerounais de l'Economie, de la Planification et de l'Amenagement du Territoire par Jael Christine Mbamband, Inspecteur Général en charge de l'Evaluation du fonctionnement des services au Minepat, plusieurs acteurs dont des représentants des administrations publiques, des collectivités territoriales décentralisées, du secteur privé, des organisations de la société civile y ont pris part. Ce cadre d'échanges a ouvert l'opportunité d'examiner les différents projets mis en oeuvre dans le cadre de la première phase de la vision 2035 et surtout de recueillir des suggestions pour une meilleure exécution des projets de développement et leur optimisation afin que la deuxième phase soit une réussite. Pour ce qui est de la première phase lancée en 2010 dont l'objectif a été de moderniser l'économie du Cameroun et d'accélérer la croissance, les résultats obtenus jusqu'ici, montent que tout n'a pas bien marché sur toute la ligne. Le Cameroun n'a non plus stagné. D'importants projets qui donnent espoir à l'avenir du pays ont été réalisés dans plusieurs parties du pays. Il y'a tout de même  donc une avancée mais plombée par certains retards et obstacles de toute forme que l'État et l'ensemble des acteurs espèrent corriger dans la mise en oeuvre de la seconde phase en marche dès le début d'année 2020 et qui devrait permettre au Cameroun, si tous les faisceaux fonctionnent correctement, d'accéder au statut de pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.

Que ce soit pour la région du Centre donc ou pour le reste des régions du Cameroun, les observations formulées sur la première phase, mise en œuvre à travers le Document de Stratégie pour la Croissance et l'emploi(DSCE) seront prises au sérieux tout comme les suggestions en vue de la deuxième phase, comme boussoles devant guider la formulation et la mise en oeuvre des projets de développement au Cameroun, période 2020-2027. Et cela peut bien s'appeler, prendre des dispositions ou se donner les moyens pour avancer sûrement et efficacement vers les choix visés, l'option du Cameroun dans la marche vers l'émergence à l'horizon 2035. 

Aboubakar Sidick Mounchili