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C’est comme si la vie a eu à s’arrêter dans de nombreuses capitales africaines, quelques instants après l’annonce dimanche, du crash d’un 737 de la compagnie Éthiopian Airlines. A travers le continent, beaucoup n’en reviennent pas et se posent la question de savoir ce qui a bien pu arriver à cet appareil "en parfait état" et au moment du décollage signale-t-on, parti d’Addis Abeba et qui devait atterrir quelques heures plus tard à Nairobi au Kenya.

 

Photo Reuters

Aucune réponse pour le moment, ni de la part des responsables de la compagnie et même de nombreux experts à travers le monde qui reconnaissent tous que la compagnie Éthiopian Airlines est l’une des plus sures au monde et surtout sur le continent africain. La douleur est immense, 157 personnes issues de 35 nationalités ont perdu la vie, dont des membres de l’équipe. Le deuil n’est pas seulement observé en Éthiopie, ni au Kenya qui ont perdu de nombreux citoyens, mais à travers tout le continent reste encore très vive, 24 h après ce crash. Arrivé vers 6h du matin de Johannesburg, l'avion a passé sur place le temps nécessaire pour le contrôle de routine reconnait les responsables d'Ethiopian Airlines en confirmant que c'est un avion tout neuf, qui nous été livré par Boeing en novembre 2018. Et quand on sait le sérieux de cette compagnie qui fait d'ailleurs la fierté de l'Afrique dans la suivie de sa flotte, le recrutement de son personnel, les questions deviennent plus sérieuses et nombreuses surtout qu'on annoncé que le pilote, très expérimenté, qui cumule plus de 8000 h de vol, a lancé un signal d'alerte et demandé un retour sur piste quelques minutes après le décollage. Que s'est il passé entre temps, entre ce signalement et le temps du crash, seuls les boîtes noires, l'analyse des enregistreurs de vol et les enquêteurs déjà mobilisés vont lever le voile sur le mystère.

En attendant, la compagnie a cloué au sol tous ses six Boeing 737 MAX, dernier né de cette lignée, commercialisé depuis 2017 seulement. Une décision qui ouvre tout de même, une piste d'investigation sérieuse surtout que, il y'a quelques mois, le 29 octobre 2018 précisément, un appareil du même type appartenant cette fois-ci à la compagnie indonésienne, Lion Air s’est abîmé en mer près de Jakarta, quelques minutes aussi après le décollage. Après ce crash, la Chine a aussi décidé de suspendre à les vols de ses 800 MAX en attendant aussi de voir clair avec ces types appareils.

Aboubakar Sidick MOUNCHILI.

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