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Catégorie : Société
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Le Cameroun  s’est joint au reste du continent pour célébrer la journée de la femme africaine. Rendue à sa 56ème édition, cette célébration a connu une participation et effervescence particulières autour de la ministre camerounaise de la promotion de la femme et de la famille, Marie Thérèse Abena Ondoa. C’était le 31 juillet 2018  au cercle municipal de Yaoundé, pratiquement l’apothéose d’une série de manifestations organisée çà et là dans le pays pour chanter et vanter la femme africaine, socle de la famille et surtout exalter le rôle qui est le sien, le rôle d’encadreuse, de vecteur de la paix, actrice de premier plan de développement dans une Afrique qui a fortement besoin d’elle, une Afrique presqu’aujourd’hui à la croisée du chemin, où entre autres, insécurité, violence de toute sorte, dépravation des mœurs, pauvreté, creusent chaque jour, plus profondément leur lit.

Cette célébration a été comme c’est toujours le cas, une autre occasion de démonstration du savoir-faire des femmes africaines à travers une foire-exposition qui a donné, à chaque visiteur, le soin d’être convaincu que la politique de l’autonomisation des femmes est en marche et doit être renforcée pour que le continent compte plus que jamais sur la femme, capable de relever tous les défis, telle que l’on la voit sur le terrain dans tous les domaines. Les sons et les couleurs n’ont pas manqué, entretenus par exemple par des grands groupes de danse rwandais, centrafricain et camerounais de l’ère culturelle anglophone, qui ont donné une autre dimension à cette cérémonie au cours de laquelle, l’on en a profité pour faire le point, dans les différentes allocutions, sur la marche de la femme africaine, la femme en général au Cameroun, ce qui est fait par les pouvoirs publics, les acquis palpables sur le terrain venant de tout bord, ce qui est attendu de tous ou les défis avenirs. Ce fut un véritable moment de régal.

L’objectif de cette célébration est aussi d’accroitre entre 2010 et 2020, l’efficacité, la visibilité et l’impact des politiques visant à assurer le plein exercice des droits des femmes dans les domaines économique, politique, social et culturel. C’est ainsi qu’il a été rappelé et illustré, le combat qui se fait entre autres, avec des résultats qui suscitent tout de même de l'espoir malgré des défis qui restent encore enormes, dans les chantiers par exemple de la lutte contre la pauvreté,  l'autonomisation économique et l'entreprenariat des femmes, l'agriculture et la sécurité alimentaire, la santé, la mortalité maternelle et le vih/sida, l’éducation, les sciences et technologie, l’environnement, le changement climatique, le développement durable, la paix, la sécurité et les violences à l'égard des femmes, la gouvernance et la protection juridique, le domaine du financement et budgétisation du genre, la promotion des femmes aux postes de responsabilités  et enfin les mouvements des jeunes femmes .

Le message qui est ressorti  ainsi de cette 56ème édition de la femme africaine est la consolidation  de la paix et de l'unité nationale qui apparaissent comme moyens les plus  efficaces pour optimiser les acquis en matière de développement. Il y’a également eu le message d’appel  au serrement des rangs dans la lutte contre les actes de violences et de terrorisme qui compromettent gravement les initiatives de développement et la protection des familles particulièrement la protection des femmes et des enfants. A cette occasion, les femmes africaines  se sont mobilisées pour dire non à la violence, à l’intolérance, aux conflits et aux guerres. Elles disent oui à la concorde, à la solidarité, à la fraternité, à l’unité, au vivre ensemble, oui au rassemblement des peuples, à la paix et à sa quête permanente, condition de la survie de l'humanité et de tout développement durable.

Avec pour thème choisi cette année « renforcer la collaboration, optimiser les acquis »,  le 31 juillet a été consacré « Journée de la femme africaine » à l’occasion du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes qui s'était tenu à Dakar, au Sénégal, le 31 juillet 1974 découlant de la date historique du 31 juillet 1962 au cours de laquelle des femmes de tout le continent africain s'étaient réunies pour la première fois et avaient créé la première organisation de femmes, la "Conférence des Femmes Africaines". C’était à Dar es Salaam en Tanzanie.


Sorelle EMAGNETIK/ Aboubakar Sidick M.

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