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Cette autonomisation passera aussi par une bonne maitrise des conditions climatiques. La question est densément évoquée dans le cadre de la deuxième plateforme de partenariat entre le NEPAD et le MINPROFF qui se déroule dans la capitale camerounaise et prend fin vendredi 08 juin 2018.

Cette rencontre au chevet de la femme rurale en Afrique en général et la femme rurale camerounaise en particulier a été présidée par la ministre camerounaise de la promotion    de la femme et  de la famille, le professeur Marie Thérèse ABENA ONDOA.

Dans le fond, le Cameroun à travers le ministère de la promotion de la femme et de la famille(MINPROFF) et le NEPAD (le Nouveau partenariat  pour le Développement de l'Afrique) œuvrent en partenariat pour vaincre la misère et booster l’économie agricole en milieu rurale avec la femme au centre de ce développement.

La présentation du Programme d’Appui aux Changements Climatiques et à l’Agriculture(GCCASP) a constitué l'épicentre le centre des échanges  dans le cadre de ce séminaire. Le  but  premier de ce programme  étant  de permettre  à la femme rurale et citadine  de prendre conscience des différents défis climatiques afin de faciliter la croissance économique de la femme surtout sa participation dans le secteur agricole. La mise sur pied de cette plateforme touche spécifiquement les régions du Centre, Sud,  l’Ouest de l’Adamaoua et du Nord-ouest. Elle devra nécessairement transcender quatre étapes importantes. Il  s’agit notamment de renforcer les capacités des petites exploitantes agricoles, de créer et de renforcer les plateformes féminines  et d'améliorer les pratiques performantes, combler aussi les lacunes institutionnelles et politiques  de ces dernières.

Rappelons que ces échanges qui vont durer près de  trois jours, impliquent également la participation  des organisations non gouvernementales, les agences des Nations Unies, les ambassades et autres acteurs du secteur privé. Ils se mobilisent dans l’objectif  de donner lieu  à des résultats satisfaisants sur les deux tableaux, national que  régional. Ces acteurs qui  œuvrent dans ces registres auront à  multiplier des programmes pouvant répondre favorablement  et efficacement aux problèmes qui obstruent l’éclosion de l’agriculture au  féminin aux niveaux national et régional. 

Entre exposés, débats, travaux de groupe rien n’a échappé à l’assistance pour assurer la réussite de cette deuxième plateforme de partenariat national tant s’il  est vrai  que la dernière date de quatre ans.

Raïssa NKEN

 

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