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Une rencontre des musulmans du monde en terre turque qui fera certainement date partout, c’est ainsi que les nombreux invités présents à Istanbul et les officiels de la République de Turquie qualifient le sommet mondial des minorités musulmanes. Du président turc, Recep TAYYIP ERDOGAN qui a ouvert solennellement les travaux, en passant par le président des Affaires religieuses, le professeur Docteur Ali ERBAS, le Premier ministre, Binali YILDIRIM, le Président de Grande Assemblée Nationale de Turquie, Ismail KAHRAMAN, l’espoir placé en ce sommet, a retenti dans toutes les allocutions.

Rien ne devrait plus être comme avant ou maintenant grâce aux musulmans surtout d’abord, à travers leurs efforts et implications dans la recherche des solutions aux problèmes auxquels ils font face, leur compréhension du fonctionnement du monde et un positionnement conséquent éclairé par la vie des différents prophètes de Dieu, le soutien mutuel, le respect de tous et la diffusion du vrai visage de l’Islam, le sommet d’Istanbul veut jeter les bases d’un nouveau monde pour l’humanité et les musulmans.

C’est par la projection d’un impressionnant film sur l’histoire de l’humanité justement,  les crises que traverse le monde aujourd’hui et la situation des musulmans à travers les quatre coins de la planète que la cérémonie d’ouverture a débuté, après la récitation du saint coran qui a bercé toute l’assistance. Cette situation n’est pas reluisante, ont soulevé les différents orateurs, pour la population musulmane mondiale, environ 500 millions, qui vit en minorité. Les problèmes sont nombreux. Pauvreté, famine, sous scolarisation, inorganisation, guerres, déficit de formation, problème d’adaptation, de l’identité, l’intégration, perte de repères, l’occidentalisation aveugle, la liste est longue et nécessite une réponse urgente et concertée, sincère et efficace. Selon certaines statistiques diffusées par la présidence des affaires religieuses de la République de Turquie, seulement 5% des jeunes musulmans en Europe par exemple poursuivent leurs études au lycée, tandis que l’autre partie se lance dans la vie professionnelle à un âge précoce.

Le tableau est tout simplement dramatique dans un continent comme l’Afrique ou dans certaines autres parties du monde. C’est consciente de ces réalités et puisant dans les dires du dernier prophète de Dieu et du coran que la Turquie, à travers la Présidence des Affaires religieuse, a déclaré le professeur Docteur Ali ERBAS, s’est amenée à renforcer sa responsabilité en menant de nombreuses actions sur le terrain dont ce sommet mondial des minorités musulmanes pour l’édification d’une communauté des croyants forte, respectée et respectable, une communauté unie véritablement dans la diversité et la richesse  des races, des langues, des ethnies et des cultures.

Il s’agit, d’après le président ERDOGAN, d’une communauté unie face aux défis communs et non divisée dans la recherche des solutions qui se posent aux uns et autres. « Si les pays musulmans étaient vraiment unis, si les musulmans s’abreuvaient aux sources de l’Islam, allait-on compter des morts par plusieurs milliers au fil des ans, autour de nous comme en Palestine ou dans plusieurs autres pays déchirés par les guerres, les violences de toute sorte comme c’est le cas », s’est interrogé le président turc. « La pauvreté allait-elle être rampante, la misère prospérée, les droits humains bafoués, certains personnes instrumentalisées, la jeunesse désorientée, certains de nos pays à genou » a-t-il poursuivi en déclarant qu’il est temps que les choses changent et qu’une nouvelle société musulmane émerge et c’est l’un des combats de son pays.

La Turquie : Grand défenseur des musulmans et des victimes de l’injustice au monde.

L’image d’un pays, ouvert et surtout très défenseur de la vie de tous, de toutes les communautés humaines sans distinctions aucunes où elles se trouvent, l’image d’un pays respectueux de l’être humain, un pays tourné vers l’avenir, œuvrant entre autres, au quotidien pour la justice, le respect de l’égalité de tous, le dialogue des cultures, la tolérance religieuse et l’acceptation de la différence, la paix à travers le monde, est celle que le président turc a présenté et voulu que l’assistance retienne de son pays. Car c’est elle, « la vraie image de la Turquie, très loin des clichés à renfort médiatique que véhicule l’occident », a-t-il soulevé sur son pays. Recep TAYYIP ERDOGAN n’est passé par quatre chemins pour dénoncer qui sont les vrais responsables et coupables du chaos que le monde connait aujourd’hui : la montée en puissance du terrorisme, de l’intolérance, la guerre interminable en Palestine, l’impasse syrienne, la misère de certains peuples du continent africain et les déchirements de toutes sortes qui se déroulent dans cette partie du monde. Il est question de faire attention a –t-il dit et surtout pour les musulmans de resserrer les rangs, de ne plus se laisser instrumentaliser.

La Turquie pour sa part, a-t-il renchérit, entend être là où il y’a la justice, aux côtés des opprimés, « des victimes innocents d’un impérialisme occidental » que certains pays, bien que musulmans ou majoritairement, favorisent malheureusement à travers leurs actions ou prise de position. C’est ce qui fait la différence avec son pays dans la marche du monde, l’engagement et la responsabilité qui est celle de la Turquie aujourd’hui dans la gestion de certains dossiers brulants. « Autant il est inacceptable que les armes chimiques soient utilisées pour ôter la vie à des êtres humains, autant il est également pour les armes dites conventionnelles car la finalité est la même : tuer or la vie est sacrée, partout et pour tous, quel que soit la couleur de la peau, la langue ou la religion » a lancé le président turc à l’assistance, suscitant un tôlé d’applaudissements dans la salle tout comme quand il a aussi évoqué par exemple, l’enfer libyen aujourd’hui, « créé de toute pièce par une volonté et soif manifeste impérialiste des occidentaux », la situation de certains groupes ethniques ou minorités en Europe et à travers le monde, les nombreuses étiquettes qu’on colle aux musulmans, l’islamophobie que ces pays nourrissent dit-il avec un projet bien déterminé, la guerre ouverte contre l’Islam et les musulmans avec surtout les musulmans eux-mêmes.

Cette rencontre à Istanbul doit être le début d’une nouvelle ère a-t-il estimé et la Turquie pour sa part semble donc avoir donné le ton, en rassurant qu’elle reste un grand pays d’histoire, attachée aux valeurs humaines, universelles et œuvrera partout où la paix est menacée, pour le bien de tous et non de certains intérêts.


Aboubakar Sidick MOUNCHILI
Envoyé spécial à Istanbul.

 

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