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Les drapeaux camerounais, congolais et togolais ont flotté très haut dans l’enceinte de l’école supérieure de police de Yaoundé le vendredi 23 février pour célébrer à leur manière,  la riche coopération qui existe entre le Cameroun, le Congo et le Togo et pour surtout marquer la cérémonie de remise des diplômes et des épaulettes aux élèves commissaires et officiers de polices issus des concours directs et spéciaux, arrivés en fin de formation. Soit au total 637 fonctionnaires de police dont 210 élèves commissaires (140 camerounais, 40 congolais et 30 togolais) et 427 officiers  de police dont 349 du Cameroun, 59 du Congo et 20 du Togo pour 488 fonctionnaires de police nationalité camerounaise, 50 du Togo et 99 du Congo. Cela s’est passé devant de nombreuses autorités et personnalités civiles et militaires, une foule immense des témoins venus de partout et composée entre autres des familles, amis et connaissances.

La cérémonie a été présidée par le délégué général à la Sûreté nationale, responsable de la police camerounaise, Martin MBARGA NGUELE qui, dans son adresse de circonstance,  a demandé à ces heureux récipiendaires, d’être digne de la formation reçue et de servir avec un engagement sans faille dans leur différents pays.

« Vous avez une responsabilité singulière. Vous incarnez l’Etat de droit » leur a rappelé Martin MBARGA en évoquant la riche formation pluridisciplinaire « adaptée à la nouvelle donne » que ce contingent a reçue pendant 21 mois. Près de deux ans de formation au cours de laquelle des cours théories et des stages pratiques avec un accent sur la discipline, le professionnalisme, le sens du devoir et des résultats pour le bien de la patrie ont été conjugués pour en ajouter toujours à la qualité de la formation que l’Ecole nationale supérieure de police de Yaoundé a toujours apportée aux fonctionnaires de police camerounais et même ceux des autres pays africains comme c’est le cas avec ce contingent.

Une formation de qualité qui fait de ces 637 fonctionnaires de police, une véritable raison d’espérer. Cette sortie solennelle et la mise des récipiendaires à la disposition  leur pays respectif, arrivent à un moment décisif où les défis sécuritaires sont énormes. Les menaces sécuritaires sont grandissantes un peu partout sur le continent africain. Avec le développement technologique et la montée en puissance des réseaux sociaux dans l’univers des populations, outils qui ne sont pas toujours bien utilisés dans leur coté positif, la présence des drogues en milieu jeune, les trafics de toutes sortes, la porosité des frontières, le besoin des réponses adaptées avec une police outillée, prête à réagir efficacement à tout temps et lieu, n’est plus à démontrer.

Sur un autre plan, cette autre formation arrive aussi à terme par exemple au Cameroun au moment où le pays a entrepris une vaste réforme de sa police aujourd’hui sur un chantier de modernisation qui porte déjà des fruits à la fois pour les fonctionnaires de police eux-mêmes(nouveau statut du corps offrant d’énormes avantages, équipement et moyens modernes et efficaces de travail, constructions des infrastructures, formation de pointe, etc.) et surtout pour les populations que cette police protège. Depuis l’arrivée de Martin MBARGA NGUELE à la tête de la police, cela ne fait pas l’ombre d’un doute que le Chef de l’Etat camerounais avait vu juste en confiant les clefs de la police à cet homme expérimenté, ferme et déterminé, d’une dévotion pour son pays que son parcours témoigne à suffisance. L’homme a pris le taureau par les cornes et s’est lancé dans un vaste travail dont les fruits sont palpables aujourd’hui.

De l’image d’un corps malade, d’une police de tous les maux, en tête dans la corruption et non respectueuse des droits de l’homme, il y’a quelques années pour ne prendre que ces deux fléaux, dans l’imaginaire public et même sur le terrain d’après de nombreux témoignages, on est passé à une police qui sert dorénavant d’exemple aux autres administrations camerounaises par le sens du devoir et du service pour tous, la discipline, l’excellence dans le travail, le respect des droits des personnes et la liste est longue. Une nouvelle donne qui amène les camerounais à être fière de cette police devenue plus que par le passé, plus proche d’eux, à leur écoute et surtout à leur service et c’est ce qu’on appelle aussi une police citoyenne grâce à ce chef d’orchestre et son secret, le délégué général à la Sûreté nationale, Martin MBARGA NGUELE.

Aboubakar Sidick MOUNCHILI
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